Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Alors que l'Uruguay est en voie de dépénaliser l'avortement du premier
trimestre – les pro-vie se mobilisant pour obtenir un référendum avant
que le président ex-guérillero Mujica ne signe la loi – la Société de
psychiatrie d'Uruguay vient de déplorer que la loi ne s'intéresse pas au
« lendemain » de l'avortement, psychiatres et psychologues se montrant
d'accord pour dire qu'il faut également un suivi après que
l'intervention a eu lieu, rapporte El Pais.
Dans 10 % des cas, assure ainsi Denise Defey, « les études systématiques
sont d'accord pour faire état de conséquences importantes », celles-ci
pouvant se traduire par des « douleurs pathologiques, des dépressions
graves, des problèmes au niveau de la reproduction, voire des processus
de psychotisation ou des intentions d'auto-élimination ».
La présidente de la Société de psychiatrie, Cecilia Idiarte Borda, précise : « L'avortement n'est pas un chemin que l'on peut parcourir sans encourir quelque blessure. […]"