Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Vatican, s’est exprimé aujourd’hui sur la crise financière, estimant que l’oubli des valeurs chrétiennes conduit à négliger le respect des droits de l’homme et le bien commun. Il en veut pour preuve "l’issue tragique de toutes les idéologies politiques" ainsi que "l’actuelle crise financière".
"Là où on recherche le seul profit à court terme et en l’identifiant quasiment au bien, on finit par annuler le profit lui-même. Pour gérer la mondialisation, la politique n’a pas seulement besoin d’une éthique inspirée par la religion, mais a besoin que cette religion soit rationnelle. Pour cela aussi, la politique a besoin du christianisme".
Soit dit en passant, le cardinal insinue que seul le christianisme est une religion rationnelle… Mais c’est un autre sujet. Le cardinal Bertone a reconnu que "l’éthique laïque" qui ne se réfère pas à Dieu peut concourir "au bien commun", mais il l’a comparée à "quelqu’un qui chercherait à se sauver des sables mouvants en se tirant par les cheveux".
"Bien qu’à notre époque on proclame solennellement les droits inviolables de la personne, ces nobles proclamations sont souvent niées par les faits [tels que] la pauvreté grandissante, la domination persistante de certains modèles culturels ou économiques, l’intolérance".
solange
“La démocratie triomphe, et je viens combattre la démocratie. Les aristocraties sont repoussées, et je viens dire que ce sont elles qui ont créé les peuples ; les dogmes sont rejetés, et je viens dire que ce sont les dogmes qui ont créé les aristocraties et le capital, ces deux colonnes de toute civilisation. L’industrie, le crédit, les banques, les emprunts sont proclamés, et je viens dire qu’ils RUINERONT LES PEUPLES. Partout la fausse liberté et la révolution s’annoncent, et je viens, avec ma conscience seule, combattre la Révolution ! Fondée sur des chimères et soutenue par l’imposture, elle conduit les peuples A LEUR PERTE, et l’humanité A SA FIN”.
Antoine BLANC de SAINT-BONNET (un philosophe catholique admiré par Veuillot et Pie IX), “La Restauration française”, Paris, Tournai, Casterman, 1872, pages 5-6.