Les principaux économistes mondiaux ont été mis au défi de répondre à la question « Comment gérer une sortie ordonnée d’un ou de plusieurs États membres de l’Union monétaire européenne ? » dans le cadre d’un nouveau Prix de l’Economie d’une valeur de 250 000 livres sterling (soit 286 000 euros) lancé aujourd’hui (le 19 octobre 2011).
Le prix de Policy Exchange, groupe de réflexion basé à Londres, s’adresse aux principaux économistes du milieu universitaire du monde entier. Neil O’Brien, Directeur de Policy Exchange, a déclaré :
"Le Prix Wolfson de l’Economie est un projet universitaire à la fois passionnant et important. Le Prix contribuera à trouver des réponses à de nombreuses questions cruciales – encore sans réponse – posées il y a plus de dix ans, lorsque l’UEM a été mise en place. Alors qu'il y a eu de nombreuses spéculations concernant la possibilité de voir des pays quitter la Zone euro, il y a eu trop peu de recherches approfondies sur les nombreux problèmes complexes que cela pourrait engendrer."
Le prix a été créé et sera parrainé par Lord Wolfson of Aspley Guise. Il explique les raisons qui l’ont poussé à créer cette initiative :
"Il est aujourd'hui tout à fait possible d’envisager que les pressions politiques et économiques puissent forcer un ou plusieurs États à quitter la Zone euro. Si ce processus est mal géré, cela pourrait menacer les économies et les emplois européens et affecter la stabilité du système bancaire international. L’objectif du prix est de garantir qu'une réflexion économique de haute qualité soit accordée à la manière dont l’euro peut être restructuré pour devenir une monnaie plus stable. Il sera nécessaire d’examiner ce à quoi ressemblerait la Zone euro après l’euro, comment la transition pourrait être réalisée et comment les intérêts de l’emploi, des épargnants et des débiteurs pourraient être préservés. Il faut notamment accorder une attention particulière à la gestion de l’impact potentiel sur le système bancaire international."
La date limite de soumission est fixée au 31 janvier 2012. Les candidats seront jugés par un groupe d’économistes universitaires de premier plan. Renseignements.
YannH
L’idée de cette étude est vraiment bonne en espérant que les candidats soient le plus nombreux possible. Même si d’autres s’y sont déjà attaqués, j’ai hâte de voir les résultats.