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Valeurs chrétiennes : Education

La souffrance des parents, des enfants et des enseignants d’écoles peu catholiques n’est jamais prise en compte

La souffrance des parents, des enfants et des enseignants d’écoles peu catholiques n’est jamais prise en compte

De Philippe Edmond, à propos du licenciement de François-Xavier Clément :

On aimerait lire.

“Je le dis avec fermeté, les pratiques de chefs d’établissements qui se prétendent catholiques mais ne défendent jamais la vérité de la foi et de la doctrine sociale de l’Eglise dans sa globalité ne sont pas tolérables, en particulier quand elles s’accompagnent d’un management gluant, démagogique et laxiste”.

La souffrance des parents, des enfants et des enseignants d’écoles “catholiques” n’est jamais prise en compte quand ils sont confrontés à des messes absentes, rares et sans respect, à un “catéchisme” réduit à la moraline, incertain, peu rigoureux ou tenu par des curés à la mode, faux conservateurs et vrais mondains et qu’il est de fait interdit de simplement dire ce qu’enseigne l’Eglise sur la vie, le péché, la grâce et la mort.

Ce genre de sanction ne sera entendable que quand on verra un mondain bon teint sanctionné pour son management irrespectueux et destructeur et un “conservateur” accusé d’être “caractériel” peut être tout simplement pour avoir soulevé la chape de plomb remplacé par un plus conservateur que lui.

Philippe Edmond.

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7 commentaires

  1. Mais tant que nous aurons la plupart des évêques que nous avons aujourd’hui et qui sont les patrons de l’enseignement dit catholique, il ne faut pas s’étonner des la souffrance des parents catholiques qui sont venus chercher dans cet enseignement une vraie doctrine catholique.

  2. J’ai connu un certain nombre de chefs d’établissements étiquetés cathos engagés, qui pratiquaient un management en pleine contradiction avec la doctrine sociale de l’Eglise, sans compter d’autres pratiques exécrables: refuser de signer un contrat de travail alors que la convention collective l’impose; mentir à son subordonné ou à son sujet; imposer des horaires de travail abusifs (7h-23h, par exemple); et tant d’autres choses comme de protéger des adultes ayant commis des abus sexuels sur des élèves; embaucher des gens avec le statut de cadre au motif qu’ainsi on peut leur faire faire autant d’heures qu’on veut sans les payer… et l’heure de travail revient ainsi moins cher qu’un surveillant au SMIC.
    Développer la pastorale et le caractère propre… fait très hypocrite ou incohérent chez tous ces gens qu’on retrouve encensés dans les journaux bien cathos, ou même parfois signataires de lettres de soutien ici ou là…

    • Bonjour Monsieur, vous semblez très bien informé et je n aurai pas la prétention, bien qu étant de la maison, d en savoir autant que vous le dites sur l enseignement catholique. Je ne doute pas que, comme dans toute activité humaine , il puisse y avoir des erreurs ou des débordements.
      Sur la part que je connais, et si l on enlève les petites imperfections de chacun, j ai connu un seul chef d établissement tyrannique, semant la terreur dans ses troupes, intervenant à l improviste dans les classes des enseignants les plus fragiles, ceux qui revenaient de congé maladie notamment (et il y en avait beaucoup), afin de les décrédibiliser et de les forcer à partir, personne n osant rien dire de peur de subir. L ecole n avait plus d aumônier ni aucun prêtre ou animateur pastoral, l évêque ayant renoncé à en envoyer tant la casse était importante.
      Bon gestionnaire, apprécié de la DEC, il a pu sėvir des années sans que personne n y trouve à redire. J ajoute qu une part importante des cadres ne restait pas plus d une année.

      Il me semble que les dérives, qui existent, sont bien plus liées au caractère des hommes qu à leurs choix religieux, et que ne pas être catholique engagé ne préserve absolument pas de telles dérives.

      Que vous ayez eu une mauvaise expérience se comprend très bien, mais la généralisation que vous faites me semble très peu soucieuse de vérité.
      Cordialement

    • Ermort,

      Etes-vous ici pour vous venger ou pour discerner la vérité sur le cas précis de Mr Clément ?

  3. Oui, il y a le problème des évêques.
    Mais il y en a un autre, qui est la structure soviétiforme – et PAS DU TOUT conforme à la doctrine sociale de l’Eglise – imposée à l’ensemble de “l’enseignement catholique”.
    Autrefois, il existait de nombreuses congrégations religieuses enseignantes qui avaient chacune leur spiritualité, leurs méthodes, leur spécificité, leurs spécialités et leurs qualités propres (avec, bien sûr, les défauts inévitables qui vont avec).
    Cela permettait aux parents un véritable choix.
    Aujourd’hui, tout est unifié, centralisé, soviétifié, sans aucun respect du principe de subsidiarité.
    Que les évêques aient un droit de contrôle, quant à la foi et à la morale, sur ce qui est enseigné dans les écoles catholiques : OUI, c’est normal.
    Qu’ils soient les patrons et les gérants de toutes les écoles catholiques de leur diocèse : NON, c’est de l’abus.
    Où est la saine diversité ? la saine liberté des enfants de Dieu ?
    Ce centralisme diocésain est mortel.
    Une des principales faiblesses de notre enseignement “libre” est dans ce manque de liberté.
    Résultat : les administrations diocésaines qui (sauf exception) ne surveillent PAS DU TOUT ce qu’elles devraient surveiller – la rectitude doctrinale et morale – se comportent, en revanche en véritable tyrans sur tout le reste.
    Il faut libérer les écoles libres !

    • Entièrement d’accord avec vous, Vladu. Libérer les écoles libres: on peut ( on doit) le faire par exemple en soutenant ” Créer son école” d’ Anne Coffinier” .

  4. Je suis allée à des journées portes ouvertes dans une synagogue. Un homme a posé une question au rabbin: “Comment expliquez-vous que le judaïsme se transmette bien de génération en génération de nos jours, et pas le christianisme?” Le rabbin a répondu “Chez les juifs, il y a huit heures d’enseignement religieux par semaine pour les enfants, pas chez les chrétiens”. Alors si au catéchisme de l’école catholique on ne parle pas de l’enseignement de l’Eglise sur la vie, il convient selon moi de faire faire plus de catéchisme aux enfants, par exemple en les mettant en plus au catéchisme de la paroisse et/ou en leur faisant faire du catéchisme à la maison.

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