4ème de couverture :
Cela reste un lieu commun de penser que le Moyen Âge a cru en une terre plate, par ignorance scientifique autant que coercition religieuse. Il aurait fallu attendre les navigateurs, Colomb ou Magellan, ou encore les astronomes modernes, Copernic ou Galilée, pour que les ténèbres se dissipent et qu’enfin la Terre devînt ronde.
Or, de l’Antiquité grecque à la Renaissance européenne, on n’a pratiquement jamais défendu et encore moins enseigné, en Occident, l’idée que la Terre était plate.
Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony s’attachent ici à retracer l’histoire de cette idée fausse et à essayer d’en comprendre la genèse. Elles nous proposent dans une première partie de lire avec elles les sources antiques, les Pères de l’Église mais aussi et surtout les manuels et encyclopédies rédigés tout au long du Moyen Âge et à la Renaissance et utilisés pour l’enseignement dans les écoles cathédrales puis dans les universités, à partir du XIIIe siècle.
Une seconde partie est consacrée à l’étude du mythe lui-même et s’interroge sur sa généalogie – sa genèse et son histoire – pour éclairer sur les causes de sa survie. Pourquoi, contre l’évidence même, continue-t-on d’affirmer que pour le Moyen Âge, la Terre était plate ?
Entretien vidéo des auteurs :
http://www.youtube.com/watch?v=Kv1HkmPYc9Y
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cadoudal
st Thomas d ‘ Aquin , contemporain de st Louis, commence sa Somme théologique en abordant la question de la preuve;
il dit que les mathématiciens et les physiciens démontrent , par deux méthodes différentes , la rotondité de la terre;
pour distinguer de la façon de prouver en théologie, où l ‘on agit par voie d’ autorité de la Révélation.