Aux côtés de plus de 150 Etats, le Saint-Siège dit non à la proposition française à l’ONU à propos de la «dépénalisation de l’homosexualité». Mgr Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, consulteur des Conseils pontificaux de la famille et pour la pastorale de la santé, explique les tenants et les aboutissants de la position de l’Eglise :
“la France se fait l’ambassadrice des associations homosexuelles […]. La loi fabrique une société de paranoïaques en utilisant la notion de « phobie » lorsqu’une personne se croit refusée sous le prétexte que l’on ne peut pas accepter ses revendications. La notion d’homophobie est très discutable car, en son nom, nous sommes en train de créer un statut de citoyen supérieur aux autres qui devrait être surprotégé et disposer de droits alors que sa situation est incompatible avec la conjugalité et la filiation.
Venons-en au texte proposé par la France. L’intitulé du projet est déjà tout un programme : «Déclaration sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre». […] La société peut-elle s’organiser à partir d’une orientation sexuelle ? A partir du moment où une orientation sexuelle est légitimée pourquoi en pénaliser certaines et ne pas toutes les reconnaître ? La notion de couple a-t-elle un sens pour vivre une orientation sexuelle ? Quels effets sur la psychologie de l’adulte à venir lorsque des enfants vivent dans le cadre d’une relation fondée sur une orientation sexuelle ? […] Il en va de même avec la notion de « l’identité de genre » qui figure dans le titre de la déclaration française. Elle reprend la terminologie de l’idéologie de « la théorie du genre » qui laisse entendre que l’identité sexuelle est une construction sociale et procède de la culture que la loi sociale peut faire et défaire. C’est une façon de supprimer l’identité personnelle. La théorie du genre est plus pernicieuse que le marxisme et, sous couvert de libération subjective de la différence sexuelle, elle prépare de nouvelles aliénations que l’on retrouve dans la plupart des séries télévisées qui banalisent les confusions du genre. Elle provoquera davantage de dégâts que le marxisme en altérant la symbolique conjugale et familiale qui a mis des siècles pour se construire. […]
La philosophie irréaliste du genre soutien ainsi une vision éclatée de la parenté du géniteur (le créateur de l’enfant), distincte de la parenté sociale (celui qui donne le nom) de la parenté éducative (celui qui éduque l’enfant) sous le seul prétexte du divorce ou de l’existence de familles dite monoparentales ou recomposées (cette dernière étant une fiction de langage car l’enfant n’a pas plusieurs familles). Autrement dit, faute d’une vision sur le sens du mariage, du couple et de la famille se sont les mœurs qui feraient la loi. La préparation en France du statut du « beau-parent » va dans ce sens et dans le sens du morcellement de la famille et de la parenté en créant une sorte de parenté sociale. Nous nous étonnerons par la suite d’avoir des enfants et des adolescents en manque de repères, agités, violents, à la psychologie impulsive et fractionnée dont le symptôme souvent présenté dans nos consultations est l’inaptitude à la concentration.”
Berg
Il est clair que tout cela est un élément de la gigantesque entreprise de démolition non seulement de la société chrétienne, mais de la société tout court et de la nature humaine.
Les soldats de base (par ex. les députés qui votent une loi) sont inconscients du sens du combat; mais le but n’en est pas moins réel : c’est le combat de Satan contre l’œuvre de Dieu.
Bernard S
A La Salette, la Sainte Vierge a dit à Maximin : “La France a corrompu l’univers, un jour elle sera punie. La foi s’éteindra en France.”
Elle y a aussi dit : “Je vous ai donné six jours pour travailler. Je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ce qui appesantit tant le bras de mon Fils”.
Ne nous faisons pas d’illusions sur nos votes : prière et pénitence sont les remèdes indiqués par Marie.
Monrose
ce débat montre encore une fois que toute réflexion qu’elle soit philosophique, politique, sociétale, économique, débouche sur la métaphysique, c’est à dire “quel est le sens de notre existence ?”. Il n’y a pas de morale sociale, ni même naturelle, il y a une conscience du bien et du mal, pour la quelle nous avons été programmés, avec un mode d’emploi qui est “la voie, la vérité et la vie”.
Cela paraissait tellement évident à Ch. Maurras qui avait pourtant perdu la foi en devenant profondemment sourd à son adolescence, que ce constat l’avait détourné de la recherche philosophique, tout en considérant que la religion catholique ( ainsi que la Monarchie ) était nécessaire au maintien de la Nation française, au nom de l’Empirisme organisateur appliqué spécifiquemnt à notre pays.
groom
Dans certaines universités (nordiques notamment) la théorie du genre a de commun avec le marxisme des années 50 en France d’être partout, même (surtout!) dans les disciplines à première vue non-inquiétées par ce truc: économie, histoire, médecine, géographie, “théologie”…bref une lèpre intellectuelle.