Lu sur Recherches sur le terrorisme :
"L’actualité nous réserve des surprises. La chute du Président Zine el-Abidine Ben Ali en est une. Mais derrière la surprise perçue par tout le monde, s’en cache souvent une autre. Ainsi apprenons que la Tunisie, pays adulé par nos hommes politiques, au point pour certains d’y être nés, n’est qu’une vulgaire dictature. Pour ne citer que quelques noms, nos Tunisiens de souche, comme Bertrand Delanoë, Claude Bartolone, Pierre Lellouche, Serge Moati ou le défunt Philippe Seguin, avaient oublié de nous le dire.
[…] L’État a fait un effort considérable pour former les générations montantes, mais 20% des jeunes diplômés restent sans emploi, quand le chômage touche 14% de la population active. […] Certes, la carence de vie démocratique et la corruption de la belle famille du chef de l’État, le clan des Trabelsi, entretenaient un climat délétère dans le pays. On oublie cependant les nombreux mérites du régime tunisien. D’abord, il a lutté avec une efficacité remarquable contre l’islamisme, allant jusqu’à s’attaquer à son idéologie, interdisant la polygamie et favorisant l’accès des jeunes filles à l’enseignement supérieur. Enseignement supérieur fréquenté de surcroît par 27% de la classe d’âge concernée. Résultat, l’Éducation nationale absorbe 21% du budget national. La Tunisie de Ben Ali a aussi fourni des efforts remarquables pour développer le pays. En est témoin son PIB par habitant, qui frise les 7000 € par an, quand il n’est que d’un peu plus de 5000 € en Algérie et de 3500 € au Maroc. Or, faut-il remarquer, la Tunisie ne dispose, ni de phosphates, comme le royaume chérifien, ni de gaz ou de pétrole en quantité, comme l’ancienne colonie française. Elle forme son PIB grâce à la productivité de son agriculture et à la création d’industries qui s’ajoutent à ses investissements touristiques.
Certes, le régime de Ben Ali est condamné pour sa corruption et son autoritarisme […]. A cela, se sont ajoutés les effets de la crise, suivie d’un tassement de 16% du PIB en 2008. Aujourd’hui l’armée et la police peinent à ramener le calme. Les habitants en sont à s’organiser en milices pour se protéger. Plus inquiétant, le chef des islamistes tunisiens, Rachid Ghannouchi, homonyme du Premier ministre, a annoncé son retour. Certes il est malade. Mais il n’est pas seul. Une récupération de la crise par les islamistes est un risque à envisager. Le modèle économique tunisien survivra-t-il à tout cela ?"
PG
Anarchie et ruine du tourisme vont appauvrir les Tunisiens en 1 ou 2 ans et provoquer une émigration (chez nous on dit immigration) massive?
Comme la France le fait depuis 50 ans, nous accueillerons ici les populations en surnombre là-bas : 800 000 à 1 million de Tunisiens vivraient déjà en France sur une population totale de 10 millions, soit un dixième.
La Françafrique que ne cesse de dénoncer la gauche, s’est construite sur le sol métropolitain. Car si nous entretenons à grands frais des populations ”indigènes”, comme durant la période coloniale, c’est au travers d’une colonisation inversée.
Notre politique d’assistanat social est la variable d’ajustement des PIB de nos ex colonies.
perry
ouverture pour les commerçants en chômage : allez en Tunisie ouvrir des boucheries hallal et des magasins vendant des hidjabs, des niqabs et autres fringues déjà à la mode en France!