Dans Biographie du mensonge, Bernard Gantois raconte l’histoire du fils de Lucifer, ce dernier ayant dans ses patronymes celui de “père du mensonge”, depuis le péché originel jusqu’à nos jours et même jusqu’à l’apocalypse… Le mensonge est partout et on ne le voit pas. Il voile nos pensées, nos réflexions, semant le doute dans les esprits les plus solides… Il se manifeste par les politiciens, ces spécialistes des promesses intenables, les journalistes et leur désinformation quotidienne, les lobbys, qu’ils soient franc-maçons, LGBT, la haute finance manipulatrice avec George Soros… Et pourtant, parfois, ce fantôme se matérialise, quand des textes journalistiques se contredisent, ou quand, sur les écrans, de bons apôtres de la vérité des faits s’opposent diamétralement d’une émission à l’autre. Il se matérialise par le trouble que nous ressentons quand, après des décennies, des documents officiels secrets déclassifiés expliquent que ce à quoi nous avons cru pendant une bonne partie de notre vie, sans aucun doute, n’était que le fruit d’énormes montages et de honteuses falsifications.
La vie du Mensonge ne fut pas un long fleuve tranquille. Un père exigeant et une éducation parfois rude endurcirent son caractère jusqu’à ce qu’un mariage avec la haute finance, organisé par intérêt, qui se transforma en idylle passionnée, manifestée par la révolution dite française :
Il nous conseilla vivement d’établir et de diffuser partout un texte, une déclaration, qui verrouille pour longtemps le sens que nous donnions aux termes de la devise. Il faudrait que ce texte soit suffisamment démagogique pour que personne ne s’en offusque, assez vague dans ses détails pour ne pas trop risquer de constituer une entrave à nos actions futures, mais qu’il contienne une impossibilité définitive de tout retour en arrière conceptuel. Après de longues réflexions, les portifs [franc-maçons], que nous avions beaucoup mis à contributions, créèrent un document intitulé Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui, entre maintes dispositions peu contestables sur le principe, en contenait une qui livrai la société à mon épouse : “Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.”
La seule façon, pour la Nation, d’exprimer sa souveraineté étant le système électoral représentatif et toute élection pouvant s’acheter, le peuple devenait par principe soumis au pouvoir financier qui déciderait ainsi de la “volonté générale”.
DUPORT
Seule la vérité rend libre !
hélas nos sociétés ne défendent même pas la vérité…
C’est pourquoi il n’y a rien à attendre de tous ces politicards qui n’ont pas d’autre maitre que le père du mensonge.
Cro-Magnon
Bravo et merci Bernard.