D'un lecteur de Présent à propos de la vague Macron :
"Elle me fait penser à la vague De Gaulle de 1958 : les braves gens ne savent plus à quel saint se vouer, ils suivent donc le premier joueur de flûte ou de clairon… Ce ne sont pas les nantis qui votent pour lui en masse. Ou c’est peut-être vrai en partie à Paris, mais pas du tout en province. Dans le Centre-Bretagne, ce sont les gens du peuple (ils ne sont pas tous FN) qui ont voté pour Richard Ferrand (les nantis avaient leur candidate, la mairesse de Châteaulin). Ailleurs en Bretagne, on voit bien derrière Macron les masses dites autrefois cléricales, les innombrables retraitées des congrégations religieuses, etc. On dira : c’est illogique s’ils sont chrétiens de voter pour ceux qui ont des positions opposées ; oui, mais les gens ne votent pas après des analyses rationnelles, ils votent sur des sentiments de peur, d’espoir, de confiance, de méfiance…"