Dans son nouveau roman La Valse de l’adieu, Philippe de Villiers nous offre une plongée dans la France post-révolutionnaire, de l’Empire à la Monarchie de Juillet. L’histoire, que l’auteur affirme être réelle, commence le 8 août 1808. Sur la route qui le mène à la nouvelle ville de La Roche-sur-Yon, l’Empereur s’arrête aux Quatre-Chemins de L’Oie. Il passe en revue les Vendéens, ce peuple qu’il a qualifié de géants, lesquels n’ont pas été loin de faire échouer la grande Révolution (dite française). À chacun, il pose la question :
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Que faisiez-vous pendant la Grand’Guerre ?
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Sire, j’étais neutre, lui répond le maire Jean Rogronille, qui est aussi un luthier réputé.
L’Empereur le foudroie :
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Vous n’étiez qu’un jean-foutre !
Jean Rogronille, qui a caché son passé pour faire oublier son engagement dans la chouannerie, se trouve emporté par l’Histoire. Contraint de s’engager dans la Grande Armée, il participe à la retraite de Russie, pendant laquelle il est fait prisonnier. Il rencontre Frédéric Chopin. Il participe aussi à la tentative de soulèvement orchestrée par la duchesse de Berry en 1832. Avec ce roman, Philippe de Villiers nous fait redécouvrir l’histoire, en nous immergeant dans le quotidien de l’époque, allant jusqu’à utiliser le patois vendéen. Néanmoins, cela ne l’empêche pas de distiller aussi quelques réflexions politiques bienvenues, comme celle-ci :
La liberté sans frein du Code civil – le droit d’user et d’abuser de sa propriété – doit être dénoncée au nom du principe supérieur, cher à saint Thomas : la propriété ne se justifie que si elle a une fonction sociale. La parole de l’Eglise peut sauver la société. Elle est signe de contradiction pour les libéraux et les forces de l’argent. Le libéralisme est une maladie de l’âme. Le catholicisme sera social ou ne sera plus…
Philippe de Villiers vous dit tout de son amour pour la musique. « La Valse de l’adieu » son nouveau roman est toujours en tête des meilleures ventes. @PhdeVilliers @Lisez_officiel @LiseBoell @clairelebel @leparisienwe @FigaroMagazine_ @Le_Figaro pic.twitter.com/UmSxSaDWgk
— Editions Plon (@EditionsPlon) October 12, 2022
Le patois sonnait comme un cristal inimitable. Derrière lui, il y avait des mœurs, un art de dire, rire, pleurer et apprivoiser l'ultime avec des gens simples, purs, qui mettaient dans chacun de leurs pas et dans chacune de leurs interjections un peu de poésie. pic.twitter.com/ZHnSS8dgfr
— Philippe de Villiers (@PhdeVilliers) October 15, 2022