M.Macron aime fréquenter la Haute, ces dirigeants du monde qui contribuent à lui conférer un peu la stature internationale qu’il ambitionne.
M.Macron aime, en ces occasions, flatter les encolures, bisouiller, toucher. Il paraît que le Monsieur est tactile.
Même le pape, qu’il tutoie comme un vulgaire délinquant antillais.
Dans cet univers de léchouillis, il y en a un qui échappe apparemment au tactile macronien : c’est MBS, le prince héritier d’Arabie Saoudite.
Là, la pose est nettement plus révérencieuse, quasi-admirative, à la limite de l’obséquiosité. Elle ressemble assez à celle du vassal mettant ses mains entre celles de son suzerain. Tout exprime que pour Macron la véritable allégeance, c’est celle due à l’arabo-musulman friqué.
Alors, comme M.Macron a, dans un tweet, évoqué l’ouverture de toutes les coopérations économiques et culturelles entre la France et l’Arabie Saoudite, on souhaite qu’il n’y ait pas dans ce programme alléchant un module sur l’importation de la charia. Ni sur les relations avec la presse.