Le projet de réforme du code pénal de la République dominicaine a été présenté par les députés la semaine dernière. Trois motifs de dépénalisation très partielle de l’avortement avaient été envisagés : si la grossesse met en péril la vie de la mère, en cas de viol ou l’inceste, ou de malformations du fœtus « incompatibles avec la vie ».
Les trois motifs ont été rejetés. Il ne reste que l’article 112 qui dispose que mettre fin volontairement à une grossesse n’est pas punissable à condition qu’
« au préalable, pour sauver la vie de la mère et du fœtus en danger, tous les moyens scientifiques et techniques disponibles aient été épuisés dans la mesure du possible ».