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Culture de mort : Avortement

La vie humaine piétinée

La vie humaine piétinée

De Jacques Bay, vice-président de SOS Tout-Petits :

Quel symbole que la fin de cette dernière session parlementaire ! Elle a été marquée par le vote d’une loi facilitant plus encore l’avortement volontaire : allongement du délai de 12 à 14 semaines de conception, avortement chirurgical par des sages-femmes, avortement « médicamenteux » jusqu’à la 7ème semaine de grossesse  (au lieu de la 5ème).

C’est aussi le terme de la législature et du quinquennat pendant lesquels a été votée l’effroyable loi dite « de bioéthique » : utilisation du petit être humain vivant comme un matériau de laboratoire, développement de la PMA, machine à tuer ( un avortement = un mort, une PMA par fécondation in vitro = 5 à 10 morts en moyenne) avec des enfants sans père pour les élever…

Le chef de l’Etat propose maintenant, à l’occasion de sa brève présidence européenne et au mépris du domaine réservé des Etats membres, d’introduire le droit légal à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’Union !

Quelle obstination dans l’outrage à l’espèce humaine et l’affaiblissement de la famille traditionnelle si favorable au bonheur et à l’éducation des enfants, et à la stabilité morale de notre société !

Une idéologie destructrice et totalitaire est à l’oeuvre.

Il est lourdement anti-social qu’aucune aide significative ne soit apportée aux femmes enceintes en difficulté, souvent poussées à avorter contre leur gré. Nous demandons l’institution d’une prime de naissance d’au moins 6000 euros, qui pourrait être réduite selon la tranche marginale de l’impôt sur le revenu. Elle représenterait une dépense annuelle d’environ 4 milliards ou un peu plus (au profit des femmes françaises, car chaque Etat doit payer pour ses nationaux). C’est un montant dérisoire devant les gâchis et les déchaînements budgétaires actuels ; cette prime aurait un effet moral et social considérable avec la perspective de sauver chaque année des milliers de petits êtres humains.

N’est-il pas d’usage, dans les calamités et les conflits, d’essayer de préserver les enfants, parce qu’ils sont innocents et promesses d’avenir ? Dès lors ne doit-on pas préserver plus encore le petit être humain avant la naissance ?

Au contraire on l’accable de mensonges et de sarcasmes !

« Mon corps m’appartient » dit-on, pour justifier paradoxalement la mise à mort de ce petit être bien distinct de sa mère qui est confié à sa protection ; la meilleure preuve que ce n’est pas « son corps », c’est qu’elle peut le détruire sans nuire à sa propre intégrité physique. Quant à « l’amas de cellules », alors que tout y est vivant et organisé pour le présent et pour l’avenir, c’est simplement stupide. A ce compte là, nous sommes tous des «  amas de cellules » !

Ainsi, on minimise et méprise le petit être humain pour le détruire  : c’est commode, il ne peut se défendre…Ce mépris d’une catégorie humaine stigmatisée, en prélude à son massacre, est le propre des pires dictatures totalitaires et racistes. Nous en sommes là, nous aussi !

Ne nous étonnons pas que la guerre et les haines se déchaînent de nouveau.

Sainte Mère Teresa de Calcutta nous avait mis en garde en recevant son prix Nobel de la Paix le 10 décembre 1979 :

« Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? »

Au moment de voter, il faut se souvenir de tout cela et, le dos au mur dans une société où la brutalité vénale donne le ton, défendre fermement ce qui reste de notre civilisation chrétienne. Bien au delà, il revient aux chrétiens de prier, et de diffuser hardiment le message universel d’amour que Dieu nous apporte avec, comme preuves, depuis deux mille ans, une suite de miracles éclatants qui attestent de Son existence, de Sa toute-puissance et de Sa bienveillance ; celle-ci s’étend particulièrement au plus faible et, aujourd’hui, le plus méprisé des êtres humains : sa mise à mort est un « crime contre Dieu » comme l’écrivait notre Président-fondateur le Docteur Dor.

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