Les médias se focalisent régulièrement sur la pseudo-violence des partisans du respect de la vie (la violence d'une prière, d'une photo, d'une manifestation pacifique…) mais rarement (voire jamais) sur la violence des militants pro-avortement : menaces, agressions, incarcérations qui frappent de pacifiques manifestants pro-vie aux Etats-Unis.
"Le vocabulaire est lui aussi pipé : rappelez-vous l'époque où les groupes priant pacifiquement dans les hôpitaux ou aux abords des avortoirs français étaient qualifiés de « commandos anti-ivg »… Au point qu'une loi est venue protéger l'avortement en France : c'est la seule opération chirurgicale qui peut faire l'objet d'un délit d'entrave. J'ai moi-même vu, en pleine cour d'appel de Paris, une avocate du Planning familial dénoncer « la violence des chaussons » que le Dr Xavier Dor avait offerts à une jeune femme alors qu'elle s'apprêtait à subir une « ivg ».
Le site prochoiceviolence présente des faits qui se sont déroulés et qui continuent de se produire au Canada, aux Etats-Unis et au Puerto Rico, ainsi qu'un échantillon de faits similaires dans d'autres pays du monde entier. Le Dr Brian Clowes, directeur de la recherche de HLI, signe une « introduction » synthétique montrant que le mouvement pro-vie est le plus pacifique de défense d'intérêts spécifiques : bien plus que les défenseurs des droits des animaux ! Parmi les crimes répertoriés, le site accorde une attention particulière aux crimes commis par les avorteurs eux-mêmes – en dehors, bien sûr, de la mise à mort des enfants à naître : viols, assassinats, recel de viols lors d'avortements pratiqués sur des mineures… Sous ce rapport, le site fonctionne comme une banque de données. Mais il contient aussi des vidéos (attention, certaines contiennent des images choquantes et violentes), des statistiques sur des avortements légaux ratés qui ont abouti à la mort de la mère, et des assassinats directement liés à des pressions pour faire avorter une proche."