Comme nous l’avons déjà écrit, la campagne pour le Non n’est pas terminée puisqu’il s’agit désormais d’exploiter cette victoire.
La suite passera par l’Europe, puisque les Hollandais voteront mercredi prochain et il se pourrait bien qu’ils suivent l’exemple français. Vendredi, sur un marché d’Amsterdam, un primeur expliquait pourquoi il allait voter non : "Je ne veux pas qu’on devienne une province d’une sorte de super-Etat."
Il est clair aujourd’hui que le peuple ne veut pas de cette Europe. Les négociations d’adhésion avec la Turquie ne doivent pas s’ouvrir et nos gouvernants doivent se demander ce qu’est l’Europe. Il faut définir son identité, car l’identité, constitutive de toute puissance, détermine toute politique. Cette identité est liée à une histoire, gréco-latine et chrétienne. L’Europe doit retrouver son héritage.