L’éditorial du Figaro se réjouit que la justice s’attaque à la CCAS (Caisse centrale d’activités sociales), autrement dit au comité d’entreprise d’EDF-GDF, "vaste empire sur lequel la CGT règne sans partage et sans discontinuer depuis la Libération". Son secrétaire général, Bernard Thibault, a été entendu par la brigade financière.
Soupçons d’abus de confiance, détournements de fonds publics, emplois fictifs : la CCAS dispose d’un budget annuel de 450 M€, qui lui permet de faire travailler une myriade d’entreprises proches de la CGT et du Parti communiste. Un rapport de la Cour des comptes a déjà relevé l’an dernier de très nombreuses anomalies dans la gestion de ces oeuvres sociales, du financement du forum des altermondialistes en 2003 à celui de la Fête de L’Humanité, sponsorisée sur les crédits de formation des employés du gaz et de l’électricité. Bernard Thibault aurait employé une assistante mise gratuitement à sa disposition par les oeuvres sociales d’EDF.
Ce scandale est révélateur de situations établies qui fossilisent le syndicalisme français : personne n’a jamais osé s’attaquer aux deux sujets clés que sont le financement des organisations syndicales et leur représentativité. Les syndicats français ne publient pas de comptes. Ces mêmes centrales syndicales ne sont pas non plus pressées que l’on s’attaque à la question de leur représentativité, régie par une loi de 1950 et un arrêté de 1966 toujours en vigueur.
Quimboiseur
Enfin on commence à s’attaquer aux vrais ennemis de la France !
jean-françois
La CGT est-elle un syndicat, c’est-à-dire une association qui se charge des intérêts collectifs de ses membres ?
Ne serait-elle pas plutôt une organisation politique, laquelle a pour but d’aider à l’arrivée au pouvoir du Parti Communiste, par tous les moyens, même légaux ? C’est ce qu’on peut déduire à la lecture du post ci-dessus : l’intérêt du parti passe avant tout et avant l’intérêt des travailleurs.
C’est une organisation patibulaire, formée de petits bourgeois marxistes sans foi ni loi.
A les voir dans leurs manifestations publiques on devine qu’ils carburent à l’orgueil, à l’ignorance lesquelles nourrissent leur inquiétante agressivité.