Mardi, la capitale de l’ancienne Mandchourie a décidé de fermer son système d’alimentation d’eau après qu’une pollution due au benzène – consécutive à une explosion dans une usine chimique dans la ville voisine (faisant 5 morts) – a été signalée dans le fleuve qui approvisionne Harbin en eau potable. Une immense nappe de pollution, longue de 80km sur le fleuve Songhua, est entrée vers trois heures du matin dans cette cité de 3,8 millions d’habitants. Les habitants sont privés d’eau potable, après la fermeture du réseau d’adduction. L’annonce de cette fermeture a déclenché la panique dans la population, les habitants se précipitant pour remplir baignoires, éviers et récipients, et stockant bouteilles d’eau et autres boissons.
Le gouvernement central a mis plus de dix jours à confirmer que cette coupure d’eau était la conséquence d’un "incident majeur de pollution de l’eau". D’une manière plus générale, la catastrophe vient mettre en lumière la précarité des ressources en eau de la Chine. La Chine est l’un des pays où la quantité d’eau par personne est la plus faible au monde.
En 1983, l’URSS découvrait avec la catastrophe de Tchernobyl que le ‘paradis’ communiste était utopique et la foi matérialiste en la science, faillible…