The Economist de cette semaine constate :
Les sondages donnent régulièrement une avance de 4 à 5 points au centre-gauche sur le centre-droit. Mais ils indiquent également que 24 à 30% des électeurs sont encore indécis, et qu’une forte proportion de ce chiffre est fait de catholiques pratiquants.
L’hebdomadaire indique qu’un signe du Saint-Siège dans les dernières semaines d’ici aux élections des 9 et 10 avril pourrait donc être décisif. Mais un épisode récent, où la perspective que Silvio Berlusconi soit reçu par le Pape fin mars a créé une polémique, semble indiquer que le Pape se gardera d’intervenir.
Vue de France, l’indécision de nombreux électeurs catholiques peut étonner : le camp de Silvio Berlusconi comporte une vigoureuse composante pro-vie. Mais le chef de file de la gauche Romano Prodi a su revendiquer une partie de l’ancien électorat démocrate-chrétien, avec un discours pro-famille et favorable aux racines chrétiennes de l’Europe, et en évitant de se montrer aux manifestations anti-catholiques de ses partenaires de coalition.