Lors de la conférence internationale sur les droits des LGBT à Montréal (Canada), le 29 juillet, Vladimír Špidla, membre de la commission européenne responsable de l’emploi, des affaires sociales et de l’égalité des chances, a indiqué :
"En 1999, un nouveau traité est entré en vigueur [dans l’UE] et a introduit de nouvelles dispositions en matière de discrimination fondée notamment sur l’orientation sexuelle. L’Union européenne fut alors en mesure d’adopter dès l’année suivante, c’est-à-dire en 2000, une législation interdisant toute discrimination fondée sur l’âge, un handicap, la religion ou les convictions et l’orientation sexuelle dans les domaines de l’emploi et de la formation professionnelle. […]
Les Etats membres disposaient d’un délai de 3 ans pour prendre toutes les mesures nationales nécessaires pour appliquer les dispositions de cette législation européenne. […] La Commission européenne est en train de procéder actuellement à un examen de la mise en œuvre de ce texte et rédigera un rapport public sur ce sujet. […] Je m’engage personnellement à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que la législation sur la non-discrimination soit respectée par TOUS les Etats membres. […] Je souhaiterais déclarer clairement que la Commission ne tolérera AUCUNE omission de l’orientation sexuelle comme motif de discrimination. Si tel devait être le cas, notre réponse serait tout à fait catégorique, comme j’en ai fait la preuve devant l’omission de l’orientation sexuelle par la Lettonie [où la gay pride a été interdite]."
La Pologne a également du souci à se faire.
"En 2001, l’Union européenne a également adopté un programme communautaire de lutte contre les discriminations, qui visait à soutenir les efforts Etats membres en matière de lutte contre les discriminations. […] Parmi les nombreuses et diverses activités soutenues par le programme, j’aimerais en mentionner trois, qui me semblent particulièrement importantes. Tout d’abord, une grande campagne d’information européenne a été lancée en juin 2003, sur le thème «Pour la diversité – Contre la discrimination». […] Ensuite, au titre du Programme d’action de lutte contre la discrimination, la Commission européenne finance quatre réseaux d’ONG européennes, dont ILGA-Europe [un lobby gay]. Enfin, au cours de la période 2004-2006, le Programme d’action communautaire soutient 25 actions transnationales couvrant tous les motifs de discrimination, y inclus l’orientation sexuelle.
[Enfin,] la Commission a donc proposé de désigner 2007 Année européenne de l’Egalité des Chances pour tous."
Mais tout ceci ne suffit visiblement pas :
"Pour répondre aux attentes exprimées par certains députés européens et certaines ONGs [le fameux lobby gay], la Commission européenne considère la faisabilité d’une nouvelle proposition de directive étendant le champ de la protection contre les discriminations".
BOGOMIR
Il ne me semble pas que les citoyens aient vraiment étés informés de ce que “lutte contre les dicriminations” impliquait.
Mieux vaut sortir de l’Union Européenne que de se déshonorer.
Landeau
Sortir de l’Union Européenne n’est pas une utopie: Courage, fuyons!!!
furgole
Et pour commencer, sortons tous de notre tanière morale. Si je puis dire, osons faire un “coming out” en faveur de nos valeurs.
Lepante
J’espère qu’il y aura un bon conflit avec la Pologne. Une raison de plus de sortir de ce machin qui en plus nous coute cher.Il faut savoir que le commissaire est un ancien bolcho.
hello
La lutte contre la discrimination est un moyen d’imposer un mode de vie, de^pensée. LEurope imite par certains aspects certains éléments de l’ancien bloc de l’Est.