Hervé de Charette, secrétaire national aux Relations internationales de l’UMP, propose, au nom de l’UMP, une "ratification séparée par la France de la partie I du traité constitutionnel", qui définit les objectifs et les compétences de l’Union européenne. L’ancien ministre des Affaires étrangères souhaite que la consultation des "partis politiques et principaux dirigeants ayant été impliqués dans le débat ait lieu avant le Conseil européen des 16 et 17 juin". Ensuite, la partie I pourrait être ratifiée soit par référendum soit par voie parlementaire, cette deuxième solution ayant sa préférence. "J’ai présenté cette proposition à Dominique de Villepin qui en a pris note", a-t-il ajouté.
Selon lui, "nos concitoyens, à l’exception des souverainistes, très minoritaires, n’ont pas formulé de critiques à l’encontre de cette partie mais ont mis en cause un certain nombre de politiques européennes développées dans la partie III. Même Laurent Fabius et Arnaud Montebourg n’ont pas critiqué cette partie. Il existe la base d’un consensus possible pour traiter séparément la partie I de la Constitution."
Pour sauver l’honneur, l’ancien chef de la diplomatie française a fait également deux autres propositions :
– que la France "manifeste dès maintenant, avec force, son opposition à l’ouverture, prévue en octobre, des discussions en vue de l’adhésion de la Turquie à l’UE",
– que soient repoussées celles en vue de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie. "Tant que l’Europe n’est pas sortie de la crise, elle ne peut pas accepter de nouveaux membres".
Vous pouvez manifester à Monsieur de Charette votre courroux en lui écrivant : [email protected] ou [email protected]