Interviewé dans Le Monde, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel, qui assure la présidence de l’UE, affirme que "la Constitution est (…) un ensemble de règles du jeu. Il est très important que nous ayons un tel texte (…). Il serait erroné de choisir un raccourci, en prenant l’article x, le paragraphe y, etc., pour élaborer une nouvelle formule. Autrement dit, la technique du garagiste : un pneu est crevé, on le remplace par un autre et on repart. L’Europe n’est pas une automobile mais un organisme vivant. Quelque chose n’a pas marché. Il faut soigner cette blessure. Cela demande du temps et des remèdes. (…) Ne pas se précipiter et dire "la Constitution est morte". (…) De toute façon, nous devons avoir résolu les grandes questions institutionnelles avant 2009, c’est écrit dans le traité de Nice. Nous devons établir un calendrier pour que ces questions soient tranchées au plus tard en 2007."
Pas de changement du texte, ni d’abandon. Voilà qui a le mérite d’être clair.