En octobre 2006, l’Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur a publié un document alarmant intitulé Sexualité, contraception et IVG chez les jeunes de 15-24 ans en PACA. Voici quelques données :
- Contraception
Parmi les jeunes de 15-25 ans de la région PACA, 91% déclarent avoir été sexuellement actifs au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête. 80% d’entre eux affirment utiliser régulièrement un moyen de contraception lors de ces rapports. Concernant la pilule du lendemain, le fait que cette contraception dite d’urgence ne nécessite pas l’obtention d’une ordonnance est très bien connue des jeunes de 15-24 ans : 93% des filles et 87% des garçons. Les taux de contraception chez des jeunes de 15-25 ans de la région PACA sont extrêmement élevés et les connaissances quant à l’utilisation de ces moyens sont bien affirmées, témoignant d’une mentalité contraceptive très prégnante.
- Avortement
En 2005, plus de 19000 jeunes filles de 12-24 ans de la région PACA ont été enceintes. Le recours à l’avortement fut de 90% chez les 12-14 ans, 76% chez les 15-17 ans, 53% chez les 18-20 ans et 33% chez les 21-24 ans. Avant 18 ans, ce sont 80% des grossesses qui se sont terminées par une IVG. Au total 8100 jeunes filles ont connu un avortement en PACA en 2005. Avec 20,1 IVG pour 1000 femmes de 15-49 ans, cette région présente un des plus forts taux d’avortement après la Corse (25,3) et Paris (20,3) sachant que la moyenne nationale est de 14,6. Pour les mineures, le taux est de 14 pour 1000 en PACA contre 10 pour 1000 au niveau national. Mais le chiffre le plus inquiétant est une augmentation de 18% de la fréquence de l’avortement chez les 18-24 ans. Le Var détient lui-même le record de la région : 3993 femmes ont subi un avortement en 2005 dont 1480 âgées de 12 à 24 ans, soit 40% des grossesses dans cette tranche d’âge. Chez les 15-17 ans, le taux d’avortement est de 28 pour 1000.
Michel Janva (via la lettre de la Commission Bioéthique et Vie humaine du diocèse de Fréjus-Toulon)
N.B. : l’image, trouvée ici, représente un embryon de 8 semaines.
JLA
Les avorteurs ont’ils informés le risque que prenaient ces jeunes femmes en avortant?
A savoir un cancer du sein,dans 80 % des cas…..
Simon
Au risque de choquer, je suis favorable à la contraception (non abortive bien sur), au sein des jeunes couples, qui ne sont certes pas mariés mais vivent une relation stable.
Par contre, ce qui me choque, c’est la mentalité “je peux coucher avec tout le monde car j’ai la contraception, et si elle ne fonctionne pas j’avorte”.
Au fait, lesalonbeige pourrait il mettre une rubrique sur les méthode de régulation naturelle des naissance?
[Il ne s’agit pas de choquer ou non. La contraception est condamnée par l’Eglise car elle nuit à la réalité du mariage et à l’amour, conçu comme un don total. En outre, les chiffres montrent que le recours à la contraception favorise le recours ensuite à l’avortement (ou à la pilule abortive). MJ]
paul
Avec de telles statistiques sur l’avortement, on va encore s’entendre dire :
“tu vois, il est quand même mieux que ces filles subissent un avortement plutôt que d’avoir un enfant trop jeune et non désirée”.
Après cela on nous parle d’abolir la peine de mort sans penser à tous ces bébés.
Boris
Ce qui n’est pas dit :
– la pilule micro dosée ou non (donc la pilule du lendemanin inclue) est abortive et non contraceptive car ne fait qu’empêcher la nidation du bébé.
– une femme ayant 10 ou 15 ans de pilule derrière elle a toutes les chances si elle arrête la pilule d’entrer en pré-ménopause et donc en méopause et ce dès 35 ans.
Faites le calcul : 35 – 15 = 20 ans ! Donc cette femme n’aura jamais d’enfant pour avoir pris la pilule à partir de 20 ans jusqu’à 35 ans.
(attention, ce n’est pas forcément vrai pour une jeune fille qui prend la pilule avant 15 ans même si elle la prend pendant 15 ans : l’âge auquel la femme arrête de la pilule joue son rôle)