La directrice de l’école maternelle Rampal, Valérie Boukobza, ne fera l’objet d’aucune poursuite ni administrative ni judiciaire à la suite de sa garde à vue. En effet, le ministère de l’éducation nationale a annoncé que "les poursuites administratives contre Mme Boukobza n’ont pas lieu d’être" car la directrice était "en dehors de ses fonctions", les faits s’étant produits à l’extérieur de l’enceinte scolaire et au-delà des horaires de classe.
Ce sont exactement les arguments que Bruno Gollnisch avait avancé lors des sanctions que lui avait infligées le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) : "Je me suis présenté sans illusion devant le Cneser, bien que ce type de juridiction disciplinaire n’ait selon moi aucune compétence pour apprécier les propos d’un homme politique, fut-il universitaire, tenus dans sa permanence électorale en réponse à des questions de journalistes en dehors de son activité d’enseignement et de recherche".
La fable de Jean de La Fontaine, "Les animaux malades de la peste", ne disait rien d’autre :
"Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir".
En l’occurence, face au ministère de l’éducation nationale, il vaut mieux être directrice d’école maternelle soutenue par les syndicats de gauche et d’extrême gauche que professeur d’université et élu FN…
Pascal G.
Il est beaucoup moins grave d’agresser physiquement la police que de remettre en cause intellectuellement la police de la pensée.