Eric Branca rappelle dans Valeurs actuelles les ancêtres du mouvement anti-CPE, de l’agitation contre la loi Devaquet en 1986 au retrait de la loi Fillon en 2005. Il met le doigt sur la lâcheté des gouvernements "de droite" successifs : "Depuis vingt ans, tous les gouvernements de droite ont toujours cru bon de reculer devant les jeunes."
Devant la subversion, l’UMP est comme d’habitude tétanisée :
[F]ace à l’hostilité déclarée de la gauche et à celle, plus discrète mais non moins réelle du Medef, qui plaidait pour l’extension à tous du contrat nouvelle embauche, l’UMP, que préside Nicolas Sarkozy, n’aurait pas dû se mobiliser davantage.
Dans les circonscriptions, les tracts réalisés à Paris pour soutenir le CPE n’ont pas été très nombreux à circuler et certains députés de base ont fait savoir qu’ils ne souhaitaient pas “jeter de l’huile sur le feu”…
Les étudiants UMP de l’UNI semblent un peu plus vaillants, et ont monté un site contre la grève et un autre de soutien au CPE. Le Rassemblement Etudiant de Droite mène également une campagne pour le CPE, avec lui aussi un site dédié.