Le Non devait nous isoler, nous affaiblir. Il devait faire de la France "le mouton noir". Après la victoire du non, Nicolas Forissier, secrétaire d’Etat, insistait "avec la nouvelle donne, il faudra décupler notre énergie pour convaincre et négocier au mieux selon les intérêts de la France."
Mais les faits sont têtus : au lendemain du vote se tenait un conseil européen sur la PAC. Et Grégoire Pinson dans La Tribune du 31 mai a constaté que le NON n’a pas affaibli la France : "Au contraire, les vingt-cinq sont parvenus à un accord politique important sur le financement agricole à partir de 2007. La France n’a pas caché son plaisir d’avoir arraché, au passage, 100 millions d’euros supplémentaires pour parfaire la transition entre l’ancien et le nouveau système."
Etonnant…