A elle seule, la phrase de Chirac le pervers résume toute la Réforme du Code Civile sur la filiation adoptée aujourd’hui par ordonnance : "Il ne subsiste aujourd’hui qu’une différence terminologique dont la
signification est la seule trace d’une hiérarchie désormais abolie".
Il fallait détruire le mariage, institution de l’Eglise inscrite dans les lois naturelles, la France de Chirac a réussi.
Il n’y a plus désormais de différence entre enfant légitime et enfant naturel. Les défenseurs de cette réforme la présente comme une conséquence inéluctable de la dégradation des moeurs de la pseudo libération des gens mariés, etc… Mais on ne soigne pas le mal par le mal.
L’enfant qui vient à naître hors ou dans le mariage a désormais les mêmes droits, ce qui signifie que le mariage n’a plus de valeur propre et que la famille n’est plus reconnue pour ce qu’elle est : un père, une mère et des enfants communs. La cellule familiale traditionnelle vient de voler en éclat.
La fin première du Mariage est bien la procréation, c’est à dire la transmission de la vie par le mari et la femme, père et mère, qui sont liés pour la sanctification des époux ET l’éducation des enfants. Quel cadre meilleur peut-on proposer pour l’accueil et la protection d’un enfant?
Un grand pas en arrière vient d’être fait : Le nombre d’enfants né hors mariage va augmenter (déjà 50%). Mowgli, l’enfant rêvé de Rousseau, le révolutionnaire athée, repart à la recherche de son père… car de père, il n’y a plus non plus, puisque la mère reconnaît obligatoirement l’enfant à la naissance et le père lui, n’a qu’un an pour le faire, s’il le souhaite!
Benoît XVI avait justement rappelé le 6 juin dernier "En ce qui concerne la procréation des enfants, le
mariage reflète également son modèle divin, l’amour de Dieu pour l’homme. Chez
l’homme et chez la femme, la paternité et la maternité, comme le corps et comme
l’amour, ne se laissent pas cerner par la biologie: la vie n’est donnée
entièrement que lorsqu’à la naissance sont également donnés l’amour et le sens
qui permettent de dire oui à cette vie."