Dans une tribune du Figaro, l’ancien Grand-Maître du Grand-Orient de France, Alain Bauer (présenté comme un simple criminologue), soutient ouvertement la politique de Sarkozy et ses propos musclés :
"Le rôle du ministre de l’Intérieur n’est pas une fonction d’expression de l’excuse absolutoire, mais de l’application de la loi qui interdit crimes, délits et troubles. L’impunité des dernières années, l’inapplication de la loi, l’encombrement du système judiciaire et pénitentiaire ne sauraient justifier de nouvelles lâchetés face aux victimes. (…) Le ministre de l’Intérieur a compris ce message, en ayant le courage de l’écouter sur place."
Faut-il, derrière cet article, trouver l’allégeance de la maçonnerie au futur candidat à la présidence ? Si Alain Bauer n’est plus le représentant officiel de cette officine, il en est toujours membre (à quel degré ?). Son appel au soutient de Sarkozy s’explique par le fait que "après avril (2002) et mai (2005), l’histoire nous convoquera à un autre rendez-vous que nous préférerions sans doute éviter."
C’est un fait : les francs-maçons ont peur. Après Le Pen au 2è tour en 2002 et le rejet de la Constitution européenne en 2005, la franc-maçonnerie a compris qu’elle perdait son influence politique. C’est pourquoi elle se jette dans les bras de Sarkozy (dont la perception de la laïcité n’est pas la notre), le sauveur de la République en danger…