A partir de la la rentrée, la Marseillaise devra être aprrise dans les écoles primaires. Le Ministre de Robien ne fait qu’appliquer une partie de la Loi Fillon.
Bien évidemment, tous les syndicats d’enseignants ne sont pas d’accord et le gros du débat tourne sur deux problématiques :
– l’hymne national, symbole de la patrie ou de la nation selon les définitions, est l’objet d’un court circuit intellectuel bien connu : Marseillaise = extrême droite, fascisme, etc… Quand on voit l’équipe de France de football ou de rugby la reprendre en choeur avec le public, ce type d’ineptie ne tient plus la route.
– les paroles. Ah ces paroles guerrières qui répugnent tant de monde ! C’est sûr, que née dans le racisme et la haine de la révolution française cette chanson peu poétique en contient quelques-unes, puisqu’on y parle de "sang impur", de vengeance ("nous aurons le sublime orgueil de les venger")…
Mais elle est devenue avec le temps le chant de la France et tant d’hommes l’ont chantée en se sacrifiant pour que France demeure. N’oublions pas leurs sacrifices que ce soit durant les deux guerres mondiales ou encore celle d’Indochine (page 8 de ce document).
Laissez-moi vous représenter la longue première version de notre hymne national écrit en 1792 : édifiant!
Il fut depuis souvent revisité, dès 1793 par les troupes royalistes en passant par plusieurs interprètes célèbres jusqu’à la version officielle que les écoliers chanteront bientôt en choeur dans leurs classes.