Le diocèse de Nanterre est sans doute l’un des diocèses de France comptant le plus de fidèles désireux d’assister à la messe dite "tridentine", en communion avec leur évêque. Après des années d’interdiction, ce dernier vient d’autoriser une messe traditionnelle à Nanterre partir de l’Avent 2005. L’annonce, dans le bulletin diocésain de juillet, met en cause (sans la nommer) l’action de l’association traditionaliste "pour la Paix liturgique", qui avait distribué des tracts à la sortie de messes du diocèse pour réclamer l’application du Motu proprio de 1988.
Dans Présent de demain, Jean Madiran, lui-même fidèle du diocèse, regrette les conditions restrictives dans lesquelles cette autorisation est donnée :
Il ne sera jamais convenable pour un évêque (d’admettre) chichement (la messe traditionnelle), avec condescendance et mépris, comme si elle était concédée par lassitude à des débiles et des retardataires.
Ce n’est pas que je prête forcément une telle attitude à l’évêque de Nanterre. Mais la présentation (peut-être tendancieuse ?) qu’en fait La Croix inspire à un simple fidèle liturgiquement exilé du diocèse les impressions, vives et nettes, que je viens de dire.
En contrepoint, un témoignage sur le Forum catholique invite les fidèles concernés à la patience et à la ténacité.