48% des articles de presse comporteraient au moins une erreur "objective" (faute de chiffre, de citation, d’orthographe d’un nom…). Si l’on ajoute les erreurs "subjectives" (citations tronquées, omissions significatives…), le chiffre monte à 61%.
Certes, les chiffres sont issus d’une étude de la presse américaine, mais on imagine qu’en France ils doivent être similaires. Ils sont tirés de l’étude menée par un trimestriel spécialisé, et publiée à l’automne dernier (ici, anglais pdf).
La méthode de l’enquête a été la suivante : les chercheurs ont contacté les personnes citées dans des articles de presse de 14 quotidiens. Ils leur ont demandé si l’article les concernant relatait correctement ce qui leur était arrivé. Plus de 3000 "témoins" ont participé.
Le taux d’erreurs est assez homogène d’un journal étudié à l’autre (la fréquence des erreurs objectives variant de 42 à 57%), et d’une rubrique à l’autre. Quand un article comporte une erreur, elle est rarement seule : un article fautif en comprend en moyenne trois.
Les principales causes d’erreurs semblent être une mauvaise compréhension par le journaliste (près de 26% des cas), un manque de temps (19%) et un manque de recherche (17%).
L’étude récapitule sept autres études menées avec le même objet depuis les années 1930 : toutes ont évalué le taux d’articles erronés entre 41% et 60%.
Anonyme
Et le salon beige ? :-D
Henri Védas
Le Salon beige ? Il a ses aimables lecteurs pour le corriger à l’occasion !
A l’opposé, la plupart des quotidiens laissent les erreurs sans correction. Peu s’efforcent, comme le New York Times, de publier quotidiennement des errata concernant les articles passés, même sur des points de détail.