La Coalition Religieuse pour les Droit à l’Avortement (devenue pour le Droit Reproductif)a été créée en 1973 aux Etats-Unis, à la suite de la légalisation de l’avortement par la Cour suprême. Financée par la Fondation Playboy, elle visait surtout à faire contrepoids au discours pro-vie de l’Eglise catholique. Sont membres de cette "coalition" des branches du judaïsme américain et le groupe pro-avortement pseudo-catholique Catholics for a Free Choice, mais surtout les principales dénominations anglicane, méthodiste et presbytérienne américaines.
Cet engagement si manifestement opposé à l’enseignement du Christ rappelle à quel point il manque aux branches du protestantisme le discernement que donne au catholicisme son universalité. Comme l’Eglise Réformée Hollandaise d’Afrique du Sud, qui justifiait théologiquement l’apartheid, ces églises ne parviennent pas à se détacher des préjugés de la côte Est américaine, où elles sont concentrées.
Mais ce contre-témoignage devient de plus en plus marginal. Un article de NRO remarque que les églises protestantes qui soutiennent l’avortement légal déclinent de manière continue : au milieu des années 1960, un Américain sur 6 en faisait partie; aujourd’hui, c’est un sur 15.
C’est une leçon à méditer : les églises qui pactisent avec l’avortement meurent, spirituellement et numériquement, tandis que les catholiques et les évangéliques pro-vie sont de plus en plus nombreux.
Mickaël
On peut expliquer ça d’une façon bassement logique: que les paroissiens n’aient pas ou peu d’enfants limite considérablement les chances d’avoir de nouveau paroissiens dans le futur.