Alain Sanders rapporte dans Présent d’aujourd’hui :
A partir du prochain numéro (mars-avril 2007), la NRH retrouvera l’intégralité de son titre, à savoir : La Nouvelle Revue d’Histoire. [site]
On se souvent qu’à la suite d’un invraisemblable jugement survenu en mai 2006, La Nouvelle Revue d’Histoire avait été condamnée à ne plus utiliser son titre et à payer de surcroît une énorme amende judiciaire.
Depuis, l’adversaire de La Nouvelle Revue d’Histoire avait fait à l’avocat du magazine, Me François Wagner, des offres d’arrangement à l’amiable.
Qui ont donc abouti.
Tacite
Il ne reste plus à la NRH qui a retrouvé son titre originel de trouver l’objectivité scientifique : son traitement de tout ce qui concerne le christianisme et l’Eglise catholique répond à une vision proche de la “nlle droite” visant à maximiser l’héritage païen et à minimiser ce qui qui a fait la civilisation européenne, à savoir la fusion universaliste et rationnalisée du christianisme avec les cultures et civilisations premières de l’Europe. La NRH a souvent tendance à “oublier” le christianisme auquel elle ne consacre que très peu de ses pages. Cela est très apparent concernant particulièrement le Moyen Age dont la “redécouverte”, après la parenthèse scientiste et marxiste, par les historiens universitaires de métier démontre qu’il est la matrice de la civilisation européenne. Cela gêne terriblement la “Nlle” droite qui anime la NRH et qui préfère donc ignorer sur cette période de 8 siècles les aspects les plus civilisationnels pour n’en n’aborder que l’évènementiel.
La Nouvelle revue d’Histoire nous sert ainsi une histoire plus proche du Kulturkampf anti catholique allemand que de l’histoire objective.
Cela mérite d’être dit et su.
Colombe
Il est vraiment dommageable que le directeur de la NHR n’aime pas la France et le catholicisme en particulier car cela s’en ressent dans cette revue qui a pourtant de bons articles.