L’INSEE a publié ses statistiques de la population en France au 1er janvier 2006. Nombre de commentateurs ne retiennent que l’augmentation du nombre des naissances et la hausse du taux de fécondité, vantant ainsi l’optimisme des Français, le dynamisme démographique…
Tel n’est pas l’avis d’Yves Daoudal : "nulle part l’INSEE ne parle de Françaises et de Français. L’institut comptabilise les habitants de la France. (…) Il n’y a aucune indication sur les naissances d’enfants de parents français, les naissances d’enfants dont un parent est étranger, les naissances d’enfants dont les deux parents sont étrangers, les naissances d’enfants dont les parents sont issus de l’immigration." Comme "il est interdit de faire ces distinctions, (…) on ne peut tout simplement pas parler de la natalité française".
Contrairement à ce que pense La Croix (selon ce journal, ces statistiques permettent de tordre le cou à l’idée selon laquelle "l’augmentation de la population viendrait essentiellement de l’arrivée des immigrés"), il n’est dit nulle part que ces naissances sont françaises. Les naissances d’enfants d’immigrés accroissent l’immigration, or la principale source d’immigration légale est le regroupement familial. "Tant que l’on refusera de distinguer entre les naissances françaises et les autres, on se condamnera à ne pas savoir de quoi on parle". Dire cela ce n’est pas du racisme, c’est du professionnalisme : puisqu’il s’agit de compter, autant savoir ce que l’on compte.
"Par ailleurs, les chiffres de l’INSEE n’incitent pas du tout à l’optimisme" :
– le nombre de femmes qui mettent au monde un enfant entre 20 et 40 ans (96% des naissances) diminue,
– les naissances hors mariage augmentent (59% pour le premier enfant),
– l’âge moyen du premier mariage et l’âge des mères augmente,
– 20% des mariages comprennent au moins un époux de nationalité étrangère (indication non censurée…),
– et surtout, si le taux de fécondité atteint 1,94 enfant par femme, il est toujours en dessous du seuil de renouvellement des générations, qui est de 2,1.
Nicolas
“Les naissances d’enfants d’immigrés accroissent l’immigration”
C’est statistiquement faux ! L’immigration, c’est l'”entrée dans un pays de personnes étrangères qui souhaitent s’y installer”.
Donc cela n’accroit pas l’immigration mais le nombre d’étrangers en France : l’enfant ne passe pas la frontière !
“J’étais un étranger. Vous m’avez ouvert votre porte.”
Bob
Il faut enseigner un concept simple aux enfants dans les écoles :
Sur le tableau noir, on dessine un homme relié à une femme par un M (mariage) et on refait le même dessin juste à coté. Nous obtenons donc 2 couples sur une même ligne.
En suite, en-dessous du premier couple, on dessine 2 enfants et en-dessous du second couple 1 seul enfant.
Au bout de chaque ligne, on compte le nombfre d’invidus de la ligne : 4 adultes, 3 enfants.
On parle de la moyenne (1,5 enfants par femme) et on conlue : d’une génération à l’autre, on a perdu 1 individu.
C’est enfantin.
UdP,
Bob
florent
Evidement, c’est simple mais il fallait y penser, éviter de compter les français autochtones ou d’importation, du coup on ne touche pas au tabou, et on achève mieux le coulage du paquebot France.