2 grenades prêtes à exploser une fois dépouillées du sparadrap remplaçant la goupille ont été découvertes hier non loin du siège de l’évêché grec orthodoxe de la ville de Saïda, chef-lieu du Liban sud. Mardi, les forces de sécurité avaient annoncé le démantèlement, dans la banlieue de Saïda, d’une cache relevant d’un "groupe terroriste", recelant 31 charges explosives "chimio-électriques" extrêmement sophistiquées. Une dizaine de jours plus tôt, le ministre de la défense avait fait état de renseignements selon lesquels un groupe installé au même endroit préparerait un attentat contre les casques bleus des Nations unies. Depuis le 13 février, date à laquelle un double attentat à l’explosif a visé deux minibus au nord-est de Beyrouth, chaque jour ou presque apporte son lot d’informations sur la découverte d’explosifs.
La demande ne cesse de croître sur le marché noir, où le prix des armes individuelles aurait augmenté. Une kalachnikov se vend désormais entre 500 et 600 dollars au lieu de 100 à 150 dollars avant la crise. Les autorités syriennes ont annoncé de leur côté avoir intercepté, dans un camion se rendant au Liban, un colis comprenant 96 pistolets de 9 mm, un fusil-mitrailleur et leurs munitions. Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Boutros Sfeïr, a fait état d’une véritable
"course à l’armement de tous les partis et protagonistes libanais. Comme si, nous étions revenus plus de vingt ans en arrière ; comme si nous n’avions tiré aucune leçon des drames et des tragédies que nous avons vécus."
umlaut
Ici les armes il y en a plein mais elles sont dans les caves des islamistes et de leurs copains dealers.
guru
Les Libanais ont une mémoire au moins
Ils se souviennent des évènements plus anciens que la coupe du monde 2006
Et nous, sommes nous prévoyants ? les générations futures se moqueront elles de nous comme nous nous moquons de nos aînés qui partaient en congés payés 4 ans avant la déferlante de 1940?
Nous équipons nous ? Avons nous les différents permis qui nous permettent de stocker un minimum de matériel au cas où, comme le Jeannot Raboteau de base en Vendée qui en 1792 avait au moins son vieux fusil rouillé de braconnier accroché à la cheminée de son taudis.
Afin que la tempête ne nous prenne pas au dépourvu.