Maintenir la présence chrétienne dans l’Irak d’aujourd’hui reste un pari, tenu par une poignée de dominicains dans un pays en guerre civile qui pousse à l’exode sa population. Ils sont moins d’une dizaine de dominicains irakiens avec le concours de l’ensemble de la minorité chrétienne à maintenir ouvert un séminaire à Erbil, dans le kurdistan irakien, et à publier à Bagdad deux mensuels en arabe,l’un pour adultes, l’autre pour enfants.
Les sept frères dominicains encore présents en Irak préparent une collaboration à la publication prévue en France l’an prochain d’une revue sur ces chrétiens catholiques d’Orient, "Araméens chrétiens, assyriens, chaldéens, syriaques". "Les chrétiens d’Irak ont fondé les écoles et sont les promoteurs de la santé, des hôpitaux et des connaissances depuis la période des Abbassides", la dynastie qui gouverna le monde musulman depuis Bagdad de 750 à 1258, souligne le frère Yousif, polyglotte qui pratique 12 langues.
"Notre église a évangélisé l’Asie jusqu’au 12ème siècle",
Mongolie, la route de la Soie, l’Inde, le Tibet, et même le Sri Lanka. En Inde, cinq millions de chrétiens malabars du Kerala (sud-ouest) "s’affirment syriaques et se réclament de chez nous". "Ne représentant que 3% des Irakiens, nous avons peut-être 35% des diplômes du pays".
xango
il y a des syriaques aussi à Istambul
on les appelle aussi assyro-chaldéens
leur rites sont byzantins
et leur langue liturgique l’araméen(eh oui!)
mais il y déjà une quinzaine d’années que les syriaques d’Irak fuiyaient vers Istamboul,avant de partir sous d’autres cieux, beaucoup plus loins
Denis Merlin
Merveilleux dominicains, toujours aux avant-postes.