… semble bien résumée dans ce document (anglais, pdf) de l’Instituto Affari Internazionali, think tank italien.
Le document plaide contre une "pause" dans le processus de ratification, et contre une renégociation. Il préconise que le processus se poursuive, se fondant sur la déclaration N°30 annexée au Traité constitutionnel, qui prévoit que si, d’ici octobre 2006, 20 pays sur 25 ont ratifié, alors que entre 1 et 5 ont "rencontré des problèmes", le Conseil européen se réunira pour décider de la suite des événements.
Pour ce document, les états dont le processus de ratification est en cours n’ont pas le droit de l’interrompre. Le but des européistes est d’atteindre, en octobre 2006, le seuil des 20 pays afin de faire revoter les récalcitrants (le document cite les exemples du Danemark pour Maastricht – non, puis oui – et de l’Irlande pour le Traité de Nice – non, puis oui.)
Les déclarations des dirigeants européistes hier soir semblent en parfaite conformité avec la stratégie indiquée dans ce document : malgré les réticences britanniques, la machine infernale est lancée, et le mot d’ordre reste "en avant toute !"
Comme le demandent des eurosceptiques britanniques, "il faut faire quoi, au juste, pour arrêter cette chose ?"