Sur son blog, Philippe Maxence propose des solutions face au "plus grand scandale sanitaire méconnu de notre temps".
MJ
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Prof. FP
Certes la télévision est néfaste.
Mais pourquoi aller chercher, comme autorité, le Dr Sigman, propagandiste de la méditation transcendantale, si mes souvenirs sont bons? N’y a-t-il pas d’autres autorités qui ont parlé de ce problème? Tous les sites s’appuient sur cet homme, peut-être très honnête au demeurant.
C’est la multiplicité des autorités qui rend l’argument crédible et non la multiplicité des relais qui ne citent qu’une seule autorité.
Denis Merlin
Permettez-moi de ne pas être d’accord, l’abus de télévision est néfaste, bien sûr (le phénomène des patates de télé est réel).
Cependant de la télévision choisie donne des images du monde et de nos semblables est donc bénéfique.
Sans compter que chez les pauvres, la télévision est le seul média culturel accessible, le seul lien avec le monde. Ce qu’il faudrait c’est moraliser et responsabiliser les acteurs de la télévision et lutter contre l’omniprésente publicité.
Un article de La Croix décrit la vie des pauvres en banlieue :
Marie Boeton dans son article de La Croix du 27 avril 2007.
« Chez les plus défavorisés, la télévision peut en effet aider à la socialisation. Pour Patricia, assistante sociale à Villejuif, c’est une certitude : c’est via la télé que les plus exclus restent, au quotidien, en contact avec la société. « Grâce à elle, nombre d’entre eux s’informent de la vie politique, de l’évolution des modes ou des mœurs. Il faut bien se représenter les choses : dans les foyers pauvres, chez les couples de chômeurs, on ne sort plus à partir du 15 du mois. Ils n’ont souvent plus les moyens d’acheter quoi que ce soit, assure-t-elle. Terrés chez eux, ils gardent un lien avec le monde alentour grâce à la télévision. »
Papon
La television, tout comme l’argent, est un mauvais maître mais un bon serviteur.
Pois Chiche
Il n’y a pas que les pauvres. Il y a les personnes âgées et isolées.
Tout le monde n’aime pas les jeux de société et ceux qui les apprécient ne trouvent pas toujours de partenaires. Pour les “un peu voyants” la TV est plus facile que la lecture.
Il me semble que c’est tomber d’un excès dans l’autre. Encore une fois, c’est le vieux débat de la langue d’Isope.
Malrène
Télévision, quand tu nous tiens, on peut dire adieu famille!
roland
Après lecture des commentaires et pour commencer, puisqu’il faut bien commencer, je rappellerai que la télévision est un média dans son sens premier, puis un médiator (entre). C’est donc un outil qui transmet une information…
Il ne faut donc pas confondre le contenu et le contenant.
Pour le contenu, il y a de tout comme partout (des chefs d’œuvres et des merdes), mais l’on a la télévision que l’on mérite.
Pour le contenant, puisque le vrai sujet de départ se trouve ici, le reproche qui lui est fait est sans doute la grande passivité qu’il autorise.
À la différence du livre ou même d’Internet, qui pourrait lui être assimilé, la télévision ne demande aucun effort.
Le danger se trouve là.
Passivité physique et la passivité intellectuelle en font un média doublement nocif s’il est mal« consommé ».
Cette passivité intellectuelle facilite la diffusion de contenus qui sont parfois contestables pour ne pas dire quelques fois de l’ordre de la propagande.
Comme pour tous nos sens, il convient d’être vigilant et de forger nos propres opinions.
Cependant la télévision est aussi un outil d’éducation de diffusion de la connaissance et ou de divertissement, mais il n’est rien sans le téléspectateur !
Arrêtons d’incriminer un « objet inerte » alors que le véritable coupable n’est que notre propre personne.
Tout comme l’argent qui peut être un mauvais maître ou un bon serviteur, c’est NOTRE choix et non l’inverse! (cf Papon)
Hormis le problème des personnes âgées (impotentes), je serais plus critique quant à ce qu’écrit Denis Merlin. Dire que l’on garde un lien social avec la réalité me semble faut.
Bien au contraire, la télévision enferme l’individu sur lui-même et casse le tissu familial.
La télévision donne l’illusion de partage. Ce n’est pas par ce que vous dînez le soir avec le présentateur du 20H que vous devenez son intime. Ce n’est pas parce que vous vibrez avec des acteurs ou des joueurs de football que vous êtes moins seul. La télévision isole de notre entourage.
Elle est surtout tellement gratifiante pour notre ego. Pas de discussion, pas contestation, pas de jugement, pas de compétition ou de rivalité. La télévision repose notre conscience par l’absence de remise en cause de notre personne, vis-à-vis de nous-même comme des autres…
La télévision est une sorte de médicament. À certaines doses, elle peut agir de façon bénéfique mais à d’autres, être destructrice.
Les pauvres, dont parle Merlin, ont encore un toit et peuvent payer le téléviseur et la redevance. Qu’advient-il alors de ceux qui ne peuvent acquérir ce « bien culturelle consommable » ?
«… chez les chômeurs on ne sort plus à partir du 15 du mois » ?
Je travaille et si je sors une fois par mois c’est déjà pas mal…
Pour garder le lien avec le monde, je vis tout simplement comme tout le monde.
Mais au monde virtuel, je préfère celui du réel.
La télévision n’est rien. Elle n’agit pas, ne pense pas. Elle n’est pas douée d’intelligence. Elle ne peut donc être coupable.
Pour connaître son ennemi, il vaut mieux le côtoyer.
Nous avons toujours notre libre-arbitre et un bouton pour allumer et – ou éteindre cet objet, sujet passionnel.
Anonyme
Pardon pour les fautes…
“…me semble fauX”
“bien culturel…” etc…