Le chancelier allemand Gerhard Schröder et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont entamé mercredi à Ankara des discussions devant porter sur les relations économiques bilatérales et sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Le principal parti d’opposition allemand, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), préfère la formule d’un statut spécial pour Ankara. Mais l’Allemagne étant encore moins démocrate que la France, il n’y a pas de référendum. C’est pourquoi, les Allemands attendent beaucoup du Non français…
L’Allemagne, qui est le pays européen où vit la plus grande communauté d’origine turque, avec une population estimée à 2,5 millions de personnes, est aussi le premier partenaire économique de la Turquie avec un volume commercial de près de 15 milliards d’euros.