Les pédagogistes et les technocrates du ministère de la rééducation sont des menteurs : l'Académie française est opposée à toute réforme de l'orthographe et n'est pas à l'origine de celle qui doit être prochainement généralisée dans les manuels scolaires. Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie, déclare :
"Je n'ai pas compris les raisons qui expliquent l'exhumation d'une réforme de l'orthographe élaborée il y a un quart de siècle et où l'Académie française n'a eu aucune part, à l'inverse de ce que l'on a voulu faire croire".
"La position de l'Académie n'a jamais varié sur ce point : une opposition à toute réforme de l'orthographe mais un accord conditionnel sur un nombre réduit de simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l'épreuve du temps".
Mme Carrère d'Encausse rappelle que la langue "est une part essentielle de notre identité".
"Le problème n'est donc plus d'offrir des facilités aux élèves, de conserver ou non l'accent circonflexe, mais de revoir totalement notre système éducatif".