L'actrice américaine Jane Russell est décédée lundi en Californie à l'âge de 89 ans. La légende veut que Jane Russell ait été repérée par le producteur Howard Hughes chez son dentiste. Ses formes voluptueuses en feront l'un des plus célèbres sex-symbols des années 40 et 50, ainsi qu'une pin-up fort appréciée des militaires américains. Au long d'une carrière relativement courte, elle joua notamment dans «Le banni» (1943) et donna la réplique à Marilyn Monroe dans «Les hommes préfèrent les blondes» (1953).
Mariée à trois reprises et deux fois veuve, Jane Russell fut résolument conservatrice, républicaine et croyante. Après avoir subi à 18 ans un avortement qui l'avait rendue stérile, Jane Russell était devenue une farouche opposante à l'avortement. Elle avait adopté ses trois enfants avec son premier mari, le footballeur américain et producteur Bob Waterfield.
Sa famille a demandé aux personnes voulant lui témoigner son soutien de faire des donations à des associations d'aide à l'enfance, notamment au centre CASA de Santa Barbara, qui apporte une aide juridique aux enfants en situation difficile.
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(…) Jane Russell, mariée trois fois (et deux fois veuve) dénotait, dans un milieu hollywoodien réputé progressiste, par sa défense des valeurs républicaines et sa foi revendiquée. « Je suis née pour le mariage. La vie de famille est un soutien en toutes circonstances. Ca, et ma foi en Jésus », dira-t-elle en 2007 dans une interview au journal britannique Daily Mail.
Dans une autre interview en 2009, elle se décrira non sans autodérision comme «une chrétienne sectaire conservatrice de droite, avec l’esprit étroit et qui a mauvais esprit ».
Farouchement opposée à l’avortement après avoir subi à 18 ans une IVG qui l’avait rendue stérile, elle avait adopté ses trois enfants avec son premier mari, le footballeur américain et producteur Bob Waterfield.
Elle avait également fondé WAIF, une association au sein de laquelle elle a milité pendant des décennies pour faciliter l’adoption d’enfants, y compris étrangers, par des familles américaines, contribuant à assouplir la législation de son pays sur le sujet.
http://www.leparisien.fr/laparisienne/portrait/jane-russell-celle-qui-faisait-oublier-que-les-hommes-preferent-les-blondes-01-03-2011-1337826.php