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Science

L’adultère serait donc héréditaire ?

Lu ici :

"Les chercheurs de l'Université du Queensland (Australie) sont formels : il existerait un gène responsable de la tentation adultérine. Le gène en question: l'AVPRIA. Celui-ci produirait l'hormone arginine-vasopressine, qui expliquerait à elle seule que l'infidélité de 63% des hommes et de 40% des femmes serait bel et bien due à leur patrimoine génétique."[…]

Mais bien sûr, comme c'est pratique ! Que certains puissent être plus tentés que d'autres, c'est indéniable, mais expliquer le passage à l'acte par le patrimoine génétique est légèrement abusif. A quoi sert donc "Ne nous laissez pas succomber à la tentation", alors ?

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12 commentaires

  1. Coup double : l’évolution des espèces est prouvée par la même occasion car il n’y a jamais eu autant d’adultères….

  2. Rien à voir, mais :
    Jean-Marie Guénois :
    “Jamais vu : personne ou presque dans les rues de Strabourg pour accueillir le pape Francois entre l’aéroport et le parlement…”

  3. “Ciel! Mon mari! Désolé chéri, un mauvais cocktail génétique est responsable de la situation dans laquelle tu me trouves….!”
    Le libre arbitre…? jamais entendu parler…. Et ce sont les mêmes qui tombent dans les pommes quand on emploie les mots “instincts maternel”…

  4. En tout cas, vous avez bien raison d’utiliser la formule “Ne nous laissez pas succomber à la tentation” et non “ne nous soumettez pas à la tentation” qui est encore souvent utilisée dans nos églises car comme le dit Jacques (1,13) “Dieu ne tente personne”. [Cette formule “ne nous soumets pas” a été déclarée trop ambiguë par l’Eglise, qui va proposer une autre traduction. MB]

  5. Cela dit à la lumière de la Foi peut effectivement nous ramener à la faute originelle héréditaire qui a abîmé notre nature humaine et transmet en chacun de nous un défaut dominant qui va nous rendre plus faible au regard d’un ou de plusieurs péchés capitaux.
    Le baptême en effaçant la faute originelle n’enlève pas notre faiblesse cicatriciel liée au péché ; en revanche il nous donne par les graces du Saint Esprit la force de dominer notre nature blessée.
    que ce péché soit transmis par un génome c’est peut être possible, mais le génome est porteur aussi sans doute du contre poison comme les plantes qui dans leur tout ne provoquent pas d’effets secondaires néfastes , alors que l’extrait de la molécule qui va guérir va le faire si elle est isolée.( voir aspirine et reine des prés en exemple).
    Donc il va falloir maintenant se méfier des apprentis sorciers qui vont essayer de manipuler les dits génomes. Ils risqueront des effets collatéraux insoupçonnés.
    Le libre arbitre de l’homme risque fort d’en prendre un coup et de l’amener à l’état de robot pensant.

  6. Au-delà du problème éthique que ce genre de billevesées soulèvent quant à la question du libre arbitre et de la responsabilité individuelle…
    Faut-il s’étonner de telles prétendues recherches???
    Depuis plusieurs dizaines d’années dans le monde de la recherche médico-psychologique un courrant “neuroscientifique” prétend vouloir réduire la singularité des comportements humains à de simples histoires de gènes…
    Ils prétendent le prouver par le biais de corrélations statistisques qui pourtant ne sont en aucun cas valables d’un point de vue scientifique.
    En effet, ces hypothèses arguementées à base de minces surreprésentations statisitiques ne sont JAMAIS confirmées par des preuves empiriques car les gènes invoqués ne sont JAMAIS identifiés clairement.
    C’est le B-A-BA de la VRAIE méthodologie scientifique pourtant : Une simple corrélation statistique ne sera jamais la preuve de l’hypothèse que l’on émet pour prétendre l’expliquer.
    Et pourtant ils nous assènent ça avec une arrogance pathétique… Et ils continueront à le faire tant que des dirigeants crédules qui ne comprennent rien à la démarche scientifique continueront à financer ces prétendues recherches qui ne font pas autre chose que d’instrumentaliser les statitistiques afin de produire des théories sur commande.
    Car tout bon statisticien vous le dira : les statistiques sont un outil formidable qui permet à qui sait les utiliser de prouver une chose et… son contraire.

  7. Cela ne me semble pas contradictoire. Etudiez la caractérologie , vous verrez qu’on naît avec un squelette mental qui est d’origine génétique. Cela n’enlève ni le libre arbitre, ni la responsabilité. Votre critique rejoint celle des “modernes” qui veulent que les hommes soient tous rigoureusement identiques ( c’est leur conception de l’égalité) . Chaque type de caractère a ses penchants propres, chacun doit lutter à sa manière par les tentations qui le concernent.
    [Puis-je vous suggérer de relire l’article et sa conclusion. MB]

  8. Selon certains chercheurs, il y a aussi une prédisposition génétique à l’homosexualité.
    Je ne sais pas ce que valent ces recherches, mais les rejeter a priori, parce qu’elle nous dérangent, me semble relever de l’obscurantisme, un peu comme en URSS où certains résultats scientifiques étaient considérés comme faux car incompatibles avec l’orthodoxie marxiste-léniniste.
    [Bien sûr qu’il serait stupide de rejeter d’un bloc ce type de recherche. Il n’en reste pas moins qu’il nous faut lutter contre les tentations afin d’éviter le péché, car ce serait trop facile de se retrancher derrière des prédispositions génétiques, réelles ou supposées, pour se laisser aller à tous ses penchants. MB]

  9. est-ce qu’il y a un gène pour être LGBT ?

  10. Dans l’espèce humaine il n’y a qu’une seule chose irrémédiablement héréditaire : c’est le péché originel …

  11. Avec le temps les gènes s’affaiblissent, jadis l’esprit était fort et la chaire faible … Désormais l’esprit est aussi faible que la chair.
    Ainsi la génération s’achemine vers la ruine ou dégénérescence pour rejoindre la fin des temps qui devient si proche.

  12. Ceci dit, si on en croit tante najat et ses theories qui n’existent pas, c’est la façon dont on est élevé qui devrait déterminer notre comportement…
    Ce qui est certain, gènes ou pas gènes, c’est que quand on grandit dans un foyer où les deux parents sont fidèles et transmettent des valeurs adéquates, il est plus facile pour l’enfant de construire ces valeurs que celui qui est dans un foyer où la fidélité conjugale n’est pas mise en avant… L’enfant prend naturellement modèle sur ses parents !

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