Deux agents de sécurité disent qu’aucun pistolet à eau n’a circulé au sein du service d’ordre présidentiel, comme l’affirme Alexandre Benalla. Alexandre Benalla est dans le viseur de la justice pour un cliché, dans lequel on le voit pointer une arme sur une serveuse alors qu’il n’avait pas de permis. Il s’était défendu en assurant qu’il s’agissait d’un pistolet à eau, lors d’une audition le 29 novembre 2018. Mais les témoignages des autres protagonistes présents sur la photo prise pendant un déplacement de campagne du candidat Emmanuel Macron fragilisent cette version des faits. Les deux autres agents de sécurité ont été interrogés à deux reprises par la brigade de répression de la délinquance contre la personne de la Préfecture de police de Paris. Ils affirment que la version de M. Benalla, qui assure qu’il s’agit d’un pistolet à eau emprunté à un membre du service de sécurité, ne tient pas la route.
« Nous ne sommes pas des enfants, pour jouer avec un pistolet à eau. Je n’ai jamais vu un membre du service d’ordre avec un pistolet à eau ». « Pour moi, c’est une arme. »
A eau ou pas, l’affaire mouille l’Elysée. La contre-offensive de l’affaire Benall a a été organisée à l’Élysée, depuis le bureau de l’un des plus proches collaborateurs d’Emmanuel Macron. Ismaël Emelien, son conseiller spécial, l’a reconnu lors de son audition devant l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), le 16 janvier.
Ce témoignage précise les conditions dans lesquelles des images de vidéosurveillance, provenant de la préfecture de police de Paris, ont été diffusées, le 19 juillet dernier, via un compte Twitter pro Macron, utilisé par LREM mais de manière non officielle. Cette séquence était censée atténuer la responsabilité d’Alexandre Benalla. On y voit, en effet, les deux jeunes gens jeter des projectiles contre des CRS.
Emelien confirme avoir organisé cette riposte médiatique.
Un mois après ce discret rendez-vous judiciaire, Ismaël Emelien annonçait son prochain départ de l’Élysée. Officiellement pour promouvoir un livre.
Collapsus
Un nouveau mensonge pour cacher le précédent qui lui-même cachait le précédent qui lui-même etc… Où l’on assiste au naufrage lent mais inexorable du Petit Prince de l’Elysée dont la tête gonflait comme une citrouille dès qu’il s’approchait de SM Jupiter 1°. On croirait lire une chronique de Saint Simon de la vie à la cour de Versailles mais c’est plutôt en version BD des Pieds nickelés pour ado attardé en plein XXIº siècle.
Ainsi va la vie au Palais de l’Elysée au gré des petits arrangements entre copains, des tricheries vénales, des mensonges accumulés les uns sur les autres tel un mille-feuilles farci au tripatouillage macronien.
Et pendant ce temps les déficits s’accumulent, les migrants envahissent la France, les impôts flambent, les agriculteurs et policiers se suicident, les homos et lesbiennes se marient et adoptent des enfants, 25 % de nos jeunes de 15 à 19 ans se droguent et 580 embryons sont assassinés par jour dans le ventre de leur mère.
EROUANI
Des gardes du corps avec des pistolets à eau. Jusqu’où ira le ridicule ?