Lu dans Présent :
L’affaire Jeffrey Epstein, « suicidé apparent » en prison, s’invite en France par le biais d’un « carnet noir » empli d’adresses et d’un nouveau dysfonctionnement du gouvernement. En effet, deux secrétaires d’Etat, Marlène Schiappa et Adrien Taquet, ont réclamé le 12 août l’ouverture d’une enquête. Pourquoi ? Le proxénète des « élites mondialisées » pédophiles venait souvent dans sa résidence près de l’Arc de Triomphe. Son « carnet noir » pourrait impliquer des personnalités riches et connues, et une partie des victimes d’Epstein seraient de jeunes françaises, parfois âgées d’une douzaine d’années selon le Daily Telegraph. La demande des secrétaires d’Etat a entraîné un « recadrage » du ministre de la Justice, Belloubet ayant rappelé à ses collègues le principe d’indépendance de l’autorité judiciaire. Une nouvelle preuve de l’incompétence du pouvoir politique actuel où l’inculture institutionnelle semble régner.
Comme d’habitude, les « progressistes » traînent dans de sales draps
L’affaire Epstein est une sale affaire, et le mot « sale » est faible. Elle est aussi un révélateur du culte de l’illimité des sociétés mondialisées. Plus de morale, plus de respect de l’humain, juste jouir sans entraves et remplir le vide des désirs individuels, vide qui demande toujours plus, comme un puits sans fond. Ce n’est pas la première affaire sale tournant autour de pratiques sexuelles nauséabondes, viols ou trafic d’êtres humains, que l’on pense à l’affaire Weinstein ou à Strauss-Kahn. Elles impliquent des membres des « élites mondialisées », celles qui font la morale aux peuples, expliquant ce qui est bien et ce qui est mal. Epstein faisait partie de ces cercles fournissant de « très jeunes filles », selon les témoignages, et organisant des orgies avec ces mineures. Une figure des « élites mondialisées », la « jet set », financier, proxénète pédophile à l’échelle mondiale et suicidé dans sa cellule ? Prostitution, trafic de mineures, drogues et fric à gogo… […]