Lu dans Le Point :
"Le père de Mohamed Merah aurait monnayé la remise aux services secrets français de deux vidéos d'une durée de 20 minutes chacune qu’il détenait depuis la mort de son fils. Celles-ci montreraient les dernières minutes de la vie du terroriste pendant lesquelles il expliquerait ses collaborations avec les services de renseignements français.
Albert Chennouf-Meyer, le père d’Abel Chennouf, une des victimes assassinées par Mohamed Merah, a déposé plainte pour destruction de preuves. Le parquet de Paris vient juste de décider de l'entendre sur l'ensemble de ces faits. Cela vient après qu’il a dénoncé la lenteur de traitement de sa plainte."
chartreux
Merah fils est mort en s’enfuyant d’un immeuble encerclé par des dizaines, voire des centaines de policiers. L’appartement où il s’était retranché a ensuite été fouillé de fond en comble. Merah père n’a donc pas pu récupérer une vidéo sur un support physique. Reste la possibilité d’une transmission par portable, ce qui signifie qu’il n’y aurait pas eu de dispositif de brouillage autour de l’immeuble. Inquiétant…
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Le commentaire de chartreux est intéressant, en effet d’où proviennent ces cassettes ? Il y a de nombreuses zones d’ombre dans cette affaire, les familles concernées ont le droit de savoir pourquoi leurs enfants sont morts par la haine d’un “protégé” des autorités de ce pays.
Robert Marchenoir
Excusez-moi, mais cette affaire ne tient pas debout. Pour commencer, regardez la signature de l’article : Sihem Souhid. Je vous invite à vous intéresser à cette “journaliste” et à ses écrits.
C’est une propagandiste de la cause musulmane, anti-française, qui a commencé par infiltrer la police pour écrire un livre dénonçant son “racisme” supposé. Elle occupe, ou a occupé, une fonction bidon au cabinet de Christiane Taubira, elle sait à peine écrire, et elle doit visiblement son poste de chroniqueuse au Point à ses origines et à ses appuis politiques.
Rappelez-vous tous les mensonges que la famille de Merah nous avait déjà servis au sujet de ces prétendues vidéos : elle avait des preuves (de quoi ?), une avocate algérienne se répandait sur les antennes, on allait voir ce qu’on allait voir. Et puis pfuit, plus rien. Les fameuses vidéos compromettantes se sont évanouies, le bluff s’est évaporé.
Maintenant, ce canard ressort. Donc, Merah aurait filmé une vidéo compromettante. On se demande bien ce qu’il aurait filmé, puisqu’il était seul, terré dans sa baignoire pendant des heures, avant que la police ne finisse par faire sauter la porte et par l’abattre comme un chien.
Ce qui est une excellente chose, faut-il le rappeler.
Donc, l’enregistrement allégué, s’il existe, n’est pas une “vidéo” (même si, techniquement, il peut y avoir des images), mais un enregistrement sonore. La famille de Merah prétend que ce dernier aurait enregistré les dialogues qu’il a eu avec les négociateurs de la police, avant que celle-ci ne pénètre dans l’appartement. Et ces dialogues contiendraient des éléments compromettants… pour le gouvernement.
Il faut rappeler que ces enregistrements sont publics. Ils ont été diffusés par la police peu après le dénouement du drame. Je les ai personnellement écoutés (comme, à n’en pas douter, des centaines de milliers de personnes). Ils sont glaçants, et, effectivement, très compromettants. Pour Merah, naturellement.
Que sous-entend, en réalité, Sihem Souid en relançant cette rumeur ? Que Merah était un agent recruté par le renseignement français, et que, par conséquent, c’est le gouvernement qui est responsable de ses crimes. Ce sont les preuves de cela qui se trouveraient sur les fameux enregistrements.
Eh bien, je le confirme : je l’ai entendu de mes propres oreilles, et cela a été amplement diffusé par la presse à l’époque. Merah accuse à demi-mot le policier auquel il parle de l’avoir trahi, après avoir tenté de se servir de lui.
Deux remarques là-dessus : ce n’est pas parce que Merah le dit que c’est vrai (il ne dit, d’ailleurs, rien de très précis). Et surtout, le grand public qui ferait mine de se scandaliser d’un tel fait (s’il était avéré) ne connaît rien au fonctionnement des services secrets.
Le travail de ces derniers consiste, entre autres, à recruter des espions chez l’ennemi. Par définition, ce sont des gens pas très recommandables. Il est particulièrement difficile, et particulièrement utile, d’infiltrer des espions chez les terroristes islamistes. Donc, bien entendu que les services vont tenter d’utiliser des gens comme Merah : c’est leur travail.
Si Merah était effectivement un indicateur, et s’il a échappé à la surveillance de ses agents traitants, c’est peut-être une faute de ces derniers ; c’est peut-être aussi la faute à pas de chance. La guerre n’est pas une science exacte, couverte par la Sécurité sociale.
En tout état de cause, c’est à l’armée française, à la police française et aux Français de demander des comptes aux responsables. Ce n’est certainement pas à nos ennemis, dont fait partie la famille de Mohamed Merah, puisqu’elle a décidé de prendre son parti.
Le but de cette manipulation médiatique ignoble est, de la part du parti musulman, d’insinuer que c’est le gouvernement français qui est responsable des crimes de Merah.
C’est comme si un assassin, devant un tribunal, se justifiait en disant au juge : c’est pas ma faute, c’est la faute de la police qui a été incapable de m’empêcher de tuer ma victime.
Mais on reconnaît là le tropisme omniprésent chez les musulmans, qui consiste à décliner toute responsabilité même pour leurs méfaits les plus abominables, et à en rejeter la faute sur leurs victimes.
J’ajoute que je ne crois pas une seconde à la fable de la vidéo achetée par les services secrets afin que son contenu ne soit pas révélé au public (puisque c’est ce qu’il convient de comprendre). S’il y a, sur un enregistrement supposé, des propos compromettants qui n’ont pas encore été divulgués, comment les services pourraient-ils être sûrs que Merah père n’en aurait pas fait une, dix, cent copies numériques mises en lieu sûr ?
Et d’ailleurs, pourquoi les services auraient-ils besoin de demander gentiment à Merah père de bien vouloir leur “céder” la vidéo ? Et comment s’y prendraient-ils ? Soit il se trouve sur le territoire français, entre les mains de la police, et alors il n’y a nul besoin de le supplier. Il suffit de le fourrer en prison.
Soit il ne s’y trouve pas, et alors il n’y a pas de moyen de pression sur lui — mais y en a-t-il besoin ? Une “vidéo”, de nos jours, ce n’est pas une pellicule de film comme dans les films de James Bond. C’est un fichier numérique, qui très probablement se promène quelque part sur Internet, et qui est donc, plus ou moins, accessible à l’intrusion et au sabotage par voie électronique (les services français sont assez avancés en la matière).
Toute cette histoire pue la manipulation. Le passé de mensonge de ses acteurs ne plaide pas en leur faveur. Depuis quand faut-il accorder crédit à la parole d’un criminel, d’un ennemi et de ceux qui le soutiennent ? Pourquoi tombons-nous si facilement dans les pièges tendus par nos ennemis ?
L’opposition au gouvernement actuel ne doit pas brouiller notre discernement concernant la sûreté nationale. Le patriotisme et la lutte contre le djihad doivent passer avant les petites vengeances politiciennes.