Cette fois c'est la déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique qui a été censurée :
"[s]ur sa page Facebook un journal citait un passage de la déclaration d’indépendance américaine relatif à la politique de George III qui a fait l’objet d’une censure. Facebook estime que c’est un « discours de haine ».
Les vieux Texans qui lisent le Liberty County Vindicator (Le champion de la liberté du comté) en ont avalé leurs haricots rouges de travers. Leur petit journal préféré, pour préparer l’Independance Day, avait posté chaque jour depuis la fin du mois de juin des passages de la déclaration d’indépendance américaine. Et le deux juillet, à deux jours de la fête, ce fut le drame, la censure.
Facebook a coupé cinq citations, celles qui décrivent la guerre lancée contre la république américaine par le gouvernement de sa Majesté : « Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos villes, détruit les vies de nos citoyens ». « Il a contraint nos concitoyens faits prisonniers sur les mers à porter les armes contre leur pays, et à devenir les assassins de leurs frères et amis, ou à tomber eux-mêmes sous leurs coups ». Motif de cette censure ? Ces citations ne respectent pas les règles de Facebook « en matière de discours haineux ». Le champion de la liberté en a fait une maladie. Il a invoqué le premier amendement, qui protège la liberté d’expression. Mais le premier amendement ne s’applique pas ici, Facebook étant une entreprise privée, qui peut supprimer à sa convenance les contenus qui ne lui plaisent pas pour une raison ou une autre.
Ce qui est cocasse et frappant, c’est que la déclaration d’indépendance américaine soit jugée pleine de haine par Facebook : c’est exactement le discours que tenait en 1775 le roi d’Angleterre George III, qui faisait obligation aux troupes anglaises et loyalistes de combattre la rébellion américaine. Il demandait à tous les fidèles sujets britanniques de combattre les insurgés, leur haine, leurs discours et leurs actes anti-anglais. Leurs « actes désordonnés », le « trouble à l’ordre public », leur « rébellion ouverte ». Pour le deux cent quarante deuxième anniversaire de la Déclaration d’indépendance américaine, Mark Zuckerberg et Facebook ont repris la position de la couronne britannique. Le serpent se mord la queue : né des excès du libéralisme et de leurs noces avec le radicalisme d’inspiration soviétique, le politiquement correct entre dans une lutte à mort contre la liberté."
Oktavius
Il faudrait publier massivement les paroles de la Marseillaise, pour voir !
C.B.
Hé béh, si maintenant les FAITS du PASSÉ historique tombent sous le coup de la censure, c’est le pompon. Si les faits ne sont pas conformes à notre idéologique, peu importe que ce soit du réel, de l’existant, on ne doit plus en parler?
On avait déjà eu: si le peuple vote mal il faut changer le peuple, on a maintenant: si les faits sont “déplaisants” taisons les faits (il est vrai qu’on a déjà vu “changeons ce qui est dit de ces faits”, avec des cours d’histoire pour le moins partisans).
zazie
On peut craindre pour la Déclaration des Droits de l’Homme???Je n’ai pas encore trouvé comment clore ma page facebook, mais je vais chercher activement ; ces gens se mêlent vraiment trop de notre Histoire!
Paul
Comme il est malvenu de critiquer facebook quand on en use. Ne serait-ce cracher dans la soupe?
Vincent
face book osera-t-il imprimer les livres mosaïques faits de massacres, de génocides?
Trop violents les ancêtres et les contemporains de zuckerberg