De Vivien Hoch :
"En août 1939, les communistes et les peureux se réjouissaient du pacte germano-soviétique, qui a marqué le début de la seconde guerre mondiale ; en ce 25 mars 2012, les mêmes communistes et les mêmes peureux marchent contre le racisme, l’antisémitisme et – quand même – le terrorisme, qu’ils ne vont cependant pas jusqu’à nommer “islamisme”. Mais qu’on ne s’y trompe pas: ce n’est ni le racisme de Merah, ni le terroriste islamiste qu’ils dénoncent, mais seulement l’amalgame supposé entre musulmans et terroristes."
jpr
Amalgame, le mot est à la mode. Le cardinal Barbarin co-signe, avec des représentants d’autres églises et religions, un texte lu ce matin en chaire. On y lit :
“… En ces mois où la France vit d’importantes échéances électorales, d’une même voix, nous, responsables juifs, chrétiens et musulmans, de Lyon, appelons l’ensemble de nos concitoyens et nos responsables politiques à éviter tout amalgame…”
Bon, on nous ressert donc les plats. Amalgame : le mot qui tue, qui rend impossible toute pensée politiquement incorrecte, tout exercice de l’intelligence, toute clairvoyance, tout ancrage dans la réalité, le mot qui paralyse.
Déjà, dans les années 1970/80, on évitait soigneusement, dans “l’église de France”, d’évoquer les persécutions dont nos frères chrétiens étaient les victimes dans les pays sous le joug du communisme : il ne fallait surtout pas poser l’équation communisme = persécution religieuse, équation qui aurait désespéré Billancourt ; bien que le socialisme ait été condamné par l’Église (Rerum novarum),il convenait d’être au côté des forces de progrès, d’être le plus ouvert possible aux chrétiens de gauche “tenant votre rose à la main” ; peine perdue, ceux-ci sont bien restés ancrés toujours plus à gauche mais ils ont, logiquement, déserté l’église après en avoir ébranlé durablement les fondements ; on leur doit aujourd’hui le sang des enfants avortés, celui de l’euthanasie qui s’installe, la désespérance d’une société du divorce, de l’hédonisme et du relativisme, ainsi que l’instauration d’une dictature de la pensée. Beau bilan !
Aujourd’hui, le cardinal Barbarin agite le chiffon rouge de l’amalgame : mais les actes terroristes de Toulouse et Montauban n’ont-ils donc pas été commis par quelqu’un qui se réclame de l’islam, pas plus que les attaques d’églises en Irak ou les destructions de commerces et habitations coptes en Égypte ?
N’est-ce pas Jésus-Christ qui a dit : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
Que faut-il en conclure ?
Au moins que l’histoire peut se répéter tant qu’on refuse d’en retenir les leçons.
Après les lâchetés qui nous ont valu une société rouge sang sous le signe de la rose, nos prélats (pas tous, Dieu merci, mais beaucoup trop d’entre eux) nous préparent, en France, un avenir en vert sous le signe du croissant. Nous n’en voulons pas davantage.
Agissons et prions pour que vienne la civilisation de l’Amour et la Royauté du Christ.
hugain
C’est exactement ce que je me disais en regardant
je ne sais plus quel journal TV, dégoulinant de bons sentiments
Koufarpride
Ce n’est malheureusement pas surréaliste. Ce n’est que la triste et terrible réalité, aujourd’hui en France on n’a plus le droit, d’émettre la moindre critique sur une religion qui n’est en fait qu’un système idéologique à caractère totalitaire à prétexte religieux. Ce que je dis peut m’amener moi aussi devant un tribunal! Nous sommes donc bien dans un pays où les procès politiques montent en puissance. J’entends tous les jours des citoyens français qui, contrairement à moi, ont des propos et des jugements beaucoup moins modérés que les miens. Selon la doxa ambiante, il devrait donc être jugés et condamnés très sévèrement. En tout cas bien plus sévèrement que Pierre et Pascal dont je connais la mesure et l’honnêteté. A ce rythme, que faudra-t-il faire des 75% de français qui pensent que l’islam pose problème à notre République? Les envoyer au bagne/goulag queleur mijote l’inéffable Méluche?
Il existe donc bien une pensée politico-islamo correcte et des lois qui par des artifices de vocabulaire permettent de museler la liberté d’expression.
Les appels récurrents à ne pas faire d’amalgame, ne pas stigmatiser, ont en fait l’effet inverse. Les français ne sont pas idiots au point de se laisser enfumer par ces stupidités ressassées ad nauseam par nos politiques qui se décrédibilisent ainsi chaque jour encore un peu plus.
Pas très bon à terme pour la démocratie et la paix civile, tout ça, non?
Jean
Après “dérapage”, voilà “amalgame”…
@ JPR, on croise même des chrétiens très islamophiles et très gênés quand on leur parle de la persécution des chrétiens en terre d’islam. Devant des évidences coraniques, on se tortille pour me répondre que le coran ne dit pas ce qui est écrit… Bon… ! On veut toujours être bien vu, alors on ne critique pas ses ennemis, hier le bloc communiste, aujourd’hui l’islam.