Patron du groupe Le Monde depuis janvier, Eric Fottorino répond aux questions de L’Express. Extraits :
"Nous avions auparavant une gestion qui était devenue trop politique. Moi, je voudrais vraiment instaurer la compétence et le talent comme étant l’alpha et l’oméga de la prise de décision. La décision, courte, rapide, concertée bien sûr, mais tranchée. Mes choix seront fondés sur la compétence, pas sur les connivences et encore moins sur le sectarisme. […] Nous devons impérativement préserver notre indépendance. Il en va de notre image de marque et de notre crédit. […] Le Monde ne sera jamais un journal populaire. Il faut assumer ce que l’on est. Si on veut faire Le Parisien, on se fourvoiera. Si on veut faire Libération, on se fourvoiera. Nous serons toujours dans une forme d’exigence et d’élitisme dans le bon sens du terme. Le Monde et les autres titres du groupe resteront des lieux où l’on donne à expliquer le monde."
Expliquer le monde, quelle ambition… Pour un journal qui ne comprend rien à l’Eglise catholique, il lui faudrait déjà abandonner toute idéologie.
Lepante
Quand j’entends M.Fottorino fustiger le sectarisme, je rigole. Plus sectaire que M.Fottorino, tu meurs, cf son attitude vis-à-vis du Front Nationale et de toute la mouvance nationale.
Le Monde se veut le “journal de l’élite”? de qui se moque-t-on ? ce journal crée par le nouveau pouvoir en 1944 pour être son porte-parole officieux, est aujourd’hui la voix de la caste politique qui s’est arrogée le pouvoir par mille magouilles et trucages ‘lois électorales)de ce pays.
Denis Merlin
Devenir impartial et vraiment informant, il y a du travail ! Quand je lis les articles du Monde sur les sujets que je connais, il y a une marge, un abîme, entre ce qu’il donne à lire et la réalité.
eugene
Le seul journal dont la lecture est déconseillée par l’Evangile: “méfiez vous de l’esprit du Monde…”