Alors que l’avortement est permis jusqu’à la naissance pour les enfants porteurs de handicap, la même fin sinistre se profile, à l’occasion de la discussion de la loi sur l’euthanasie. Aussi 75 parents de personnes porteuses de handicap mental appellent dans Le Figaro à exclure formellement tous ceux touchés par une déficience intellectuelle du texte :
[…] Que nul ne vienne prétendre que ces personnes ne risquent pas d’en être victimes. Le critère d’«affection grave et incurable», mentionné dans le projet de loi actuel, n’est-il pas littéralement le même que celui qui permet aujourd’hui l’avortement «thérapeutique» des enfants porteurs de trisomie 21 jusqu’à la veille de leur naissance ? L’euthanasie pour seul motif de déficience intellectuelle n’est-elle pas déjà pratiquée aux Pays-Bas ? L’amendement d’une députée visant à exclure le handicap mental du dispositif d’aide à mourir n’a-t-il pas été rejeté en commission, au prétexte – hypocrisie suprême ! – que cela représenterait une discrimination pour ces personnes ? Jacqueline Herremans, présidente belge de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, n’avait-elle pas dénoncé en 2016 la «terrible responsabilité des parents qui décident de la naissance d’un enfant trisomique», «vis-à-vis de l’enfant, de sa fratrie, et de la société» et trouvé «fabuleux que l’on puisse éviter de créer du malheur» en éliminant ces enfants ?
Le projet de loi débattu actuellement est bien une menace réelle pour eux. Ces personnes ont besoin d’être aidées dans toutes les tâches de la vie courante, d’être accompagnées de près médicalement et humainement, d’être soutenues financièrement. Demain, il sera insinué qu’ils sont un poids pour leur entourage et pour la société et que ce serait plus simple pour tout le monde et plus «digne» pour eux, de mettre fin à leurs jours plus tôt que prévu. Quid enfin du message envoyé au personnel médical ? Ce projet d’«aide active à mourir» incitera tout le monde à céder au désespoir, à la pression sociale ou aux restrictions budgétaires, et à baisser les bras en mettant volontairement fin à une vie jugée trop encombrante.
Nos proches porteurs de déficience intellectuelle ne demandent rien d’autre qu’à être entourés et protégés, comme ils l’ont accepté durant toute leur vie. Ils prennent les choses comme elles viennent, avec leur innocence. Ils n’ont pas toujours la faculté de prendre une décision libre et éclairée et peuvent répondre «oui» pour faire plaisir, quand on leur pose une question. […]
Irishman
Que Dieu ait pitié de tous ces gens “porteurs de bons sentiments” et si prompts à vouloir éliminer tous ces petits qui dérangent leur petit confort intellectuel…
Il leur reste peu de temps pour ouvrir les yeux, incliner leur cœur et se convertir !
Philippe de Geofroy
Ah ! d’accord ! Et l’avortement sélectif des “amas de cellules” trisomiques ça n’est pas une discrimination ?
Michel
Les parlementaires qui voteront la loi sont complices des futurs criminels, ils sont pires que les nazis…
F. JACQUEL
Le programme Aktion T4 fut le grand précurseur de ce projet de loi criminel. Les handicapés mentaux coûtent un “pognon de dingue”. Leur élimination légalisée (et constitutionnalisée sous peu) permettra d’utiliser l’argent économisé au profit de l’AME réservée à nos visiteurs sans retour envisagé.
Papaillon d'Occitanie
Cet ” être ”, est elle vraiment une femme ? , donne envie de vomir . . .
Michel
Cette Jacqueline Herremans est sans doute une sorcière tout droit sortie de l’enfer…
Gaudete
désolé mais nous sommes entourés de nazis ces gens qui veulent euthanazier les enfants handicapés ne sont rien d’autre que ce soit pour l’avortement ou pour l’euthanazie