Des chercheurs américains ont mis au point un nouveau test
prénatal destiné à détecter la trisomie 21. Cette
nouvelle méthode mise au point par des chercheurs de l’Université de
Stanford en Californie et de l’Institut médical Howard Hughes, permet
de réaliser une analyse génétique à partir d’un simple échantillon de
sang de la mère. Et d’accroître l’eugénisme. Mais voici ce que déclare aussi l’obstétricien-gynécologue Yair Blumenfeld, coauteur de cette
étude :
"Jusqu’à présent, avec les tests existants, les femmes enceintes risquaient de compromettre leur grossesse."
Les tests prénataux
actuels, comme l’amniocentèse, nécessitent en effet d’insérer une
aiguille dans l’utérus, ce qui peut déclencher une fausse-couche (50%
de risque). Une réalité trop peu rappelée.
Albert Barrois
Bonjour,
Le risque que vous citez et qui est également cité par la dépêche me paraît exagéré. Il est en général reconnu que le risque pour l’enfant est autour de 1%. C’est encore beaucoup trop bien sûr, mais très éloigné des 50%, heureusement. Cela dit, ce nouveau test permettra de sauver les vies de ces 1% d’enfants, sans toutefois rien changer au devenir de ceux qui seront positifs hélas.
Philippe Edmond
Le chiffre de 50% est erronné, mais l’amniocentèse augmente le risque de fausse couche et peut en provoquer qui n’auraient pas eu lieu sans cela.
Où est le principe de précaution
Jacques
Peu importe les chiffres, à partir du moment où un risque existe on ne doit pas pratiquer ce genre d’examen, surtout que le but est de savoir si oui ou non l’enfant est trisomique, et que dans l’état actuel on ne peut le soigner in utero. On fait donc courir un risque à l’enfant (même minime) uniquement pour obtenir une information et non pour le soigner…
mme
Il y a longtemps que l’on sait que cet exmen est risqué pour le bébé mais personne ne veut le dire.