Bruno Gollnisch a dressé le bilan synthétique des exactions : 6 060 voitures incendiées, 20 000 victimes molestées, terrorisées, atteintes dans leurs biens, 84 bâtiments publics détruits, deux églises vandalisées, 300 communes concernées, deux morts Jean-Claude Irvoas à Epinay, Jacques Le Chenadec à Stains, un autre Français grièvement blessé par le jet d’une haltère à Nice…
Le Délégué général du FN a relevé dans ce cadre "la fantastique omerta ou au moins un discours politiquement correct qui en est presque ridicule, d’ailleurs, pour les commentateurs étrangers. Ainsi le mot ‘immigration’ n’est pas prononcé. Or il s’agit en réalité d’une véritable guerre ethnique, qui s’en prend (…) à tout ce qui rappelle la France ou les Français. Et cette guerre ethnique était prévisible parce que quand on laisse entrer sur notre territoire, des millions de gens qui sont hétérogènes par rapport à la société française, sur le plan culturel, sur le plan ethnique, sur le plan religieux, sur le plan des mœurs et des coutumes, dans un pays où il y a déjà des millions de chômeurs (c’était le cas), et où il n’y a pas de travail, on sait que l’on va mécaniquement vers une situation explosive, dont d’ailleurs les immigrés ne sont pas responsables. (…) La société pluri-ethnique ou multiculturelle est un leurre. Les deux sociétés que l’on montrait en exemple de coexistence pacifique étaient le Liban et la Bosnie-Herzégovine ; on sait ce qu’il en est advenu. Nous sommes manifestement sur la voie qui a conduit ces pays à des conflits terribles".
Au-delà des mesures ponctuelles pour rétablir l’Etat de droit "il faut évidemment arrêter l’immigration" et "même en inverser le courant" et "pour inverser le courant, il faut immédiatement instaurer la préférence nationale". Il faut par ailleurs "avoir une politique de coopération avec le Tiers-Monde. (…) Des élites et dirigeants du Tiers-Monde sont désireux de récupérer leurs ressortissants chez eux. (…) Il faut expulser les clandestins, et faire savoir qu’il n’y aura pas de régularisation désormais en France (…) Il faut réformer le Code de la nationalité : la nationalité française s’hérite ou se mérite ! (…) Il faut contraindre les double-nationaux à l’option de nationalité. Il faut en deuxième lieu, pour résoudre le problème immédiat de sécurité, engager la responsabilité pénale des familles. Il faut appliquer fermement la loi. L’incendie volontaire est un crime".
Raboliot
C’est une analyse plutôt pertinente mais qu’une seule phrase décrédibilise : “Il n’y a pas de travail en France”. Pour ne citer que deux exemples : Il y a 5000 emplois non pourvus dans la seule région du Havre. Ce sont les industriels qui parlent, j’ai à faire à eux. Deuxième exemlple : le maire d’une commune du loiret a convoqué les chômeurs de son village et des entreprises cherchant à embaucher. Sur 24 chômeurs 4 se sont présentés et ont exigés les rtt, les 35h et pas plus de la durée minimale avant d’avoir droit aux assedics (témoignage direct).
Les postes du Havre et du loiret ont cette particularité qu’il sont dans le secteur industriel, soumis à des contraintes d’horaires et d’exigence.
Il n’y a pas de travail … il faut parler de travail facile et très payé.
Philippe
Au vu du “coût de la vie”, le salaire minimum permettant simplement de survivre doit être largement revu à la hausse. Les salaires proposés sont en décalage croissant avec la perte du pouvoir d’achat, et du “pouvoir de logement”.
Qui veut travailler pour perdre de l’argent ?